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L'esprit des jeux.

 

 

 

 

51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgLe déroulement des JO fait pour l'instant heureusement oublier une lamentable cérémonie d'ouverture polluée par la politique et le nombrilisme culturel du microcosme parisien.

Bravo donc à nos athlètes  et pourvu que ça dure!

Merci aussi aux forces de l'ordre qui démontrent  à la fois leur efficacité et la profondeur du mal, car si la situation sécuritaire est sous contrôle aux JO, c'est au prix d'un effort anormal tandis que la délinquance continue impunie ailleurs. 

Mais la question la plus importante est de savoir si l'esprit olympique peut  être respecté dans un monde  qui transforme l'idéal grec des origines en spectacle de cirque à la romaine,  les gladiateurs et le sang en moins.

Rappelons que dans l'Antiquité les  jeux olympiques grecs ne pouvaient avoir lieu que dans un monde grec en paix,  ils n'opposaient pas les cités grecques les unes aux autres mais uniquement les athlètes entre eux. Ils étaient donnés en l'honneur de Zeus et étaient donc une manifestation du Sacré pour célébrer la force, l'endurance et la compétition.

Dans notre Europe déchirée par la guerre, et en l'absence de ces grands sportifs européens que sont les Russes, nous sommes loin de cet idéal.

Tel était pourtant l'idéal que voulut faire revivre le baron Pierre de Coubertin. Malheureusement dès leur rétablissement les JO furent instrumentalisés par les nationalismes européens. L'esprit olympique fut totalement perverti aux jeux de Berlin en 1936. Après la seconde guerre mondiale les JO n'ont cessé d'être pollués par la politique et les idéologies avec le massacre des athlètes israéliens en 1972  et les manipulations biologiques des athlètes est allemandes.

Définitivement  politisés, les JO sont  aujourd'hui également au service de puissants intérêts privés, financiers et médiatiques, qui les transforment en spectacle sous couvert d'une "religion" bien pensante célébrée par des apôtres  bien rémunérés.

Au final les JO font la fortune des intérêts privés, mais ils épuisent les capacités financières des villes qui les organisent  et qui souvent, après les jeux, se retrouvent en difficultés financières, voire en faillite.

Il  n'est donc plus possible de continuer ainsi et il est urgent de retrouver l'idéal grec en mode spartiate. Mais ceci est une autre histoire et pour l'heure que les meilleurs gagnent sans distinction de maillots !

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