Les intermittents du spectacle politique sont de retour. A chaque élection, entre deux joints, ils signent des appels et des pétitions sublimes et historiques, pleins d'émotion lyrique comme il sied. Et bien entendu comme au festival de Cannes ces manifestations sont toujours orientées dans le même sens, et jamais contre les copains de l'ultra gauche fasciste.
C'est ainsi, avec les artistes du ballon rond ils font partie du cirque politique, ce n'est pas si grave diront certains, surtout à gauche évidemment. Peut-être, mais peut-on tout pardonner aux saltimbanques et autres artistes ratés ? Peut-on ignorer les délires, anti sémites parfois, de certains d'entre eux ?
Ce serait oublier cet autre artiste méconnu, ce peintre raté qui lui aussi ignorait les frontières et les conventions bourgeoises, ce bohème autrichien qui réussit si bien en politique, en Allemagne, qu'il est devenu célèbre à jamais !