Quel lien entre la survie de nos agriculteurs et la poursuite de l'inutile boucherie ukrainienne ?
Tout simplement la question de savoir quels principes la France et l'UE défendent en Ukraine ? Défendons nous l'UE et sa politique agricole commune protectrice de nos agriculteurs ? Ou défendons nous, via l'Otan, le mondialisme et la disparition de nos agriculteurs ?
Rappelez vous. En 2022 les Européens unis dans l'Otan ont soutenu l'Ukraine au nom du principe de respect du Droit International garant des frontières des Etats. C'était une décision juste.
Le problème est qu'il fallait s'en tenir là et négocier avec la Russie dès lors que son offensive était brisée. Mais Zélensky voulut continuer une guerre qui n'allait pas tarder à mette en évidence les contradictions occidentales. D'un côté une prétendue volonté de construction européenne, de l'autre la pression du mondialisme mercantile, j'ai nommé la question de l'exportation du blé ukrainien.
C'est une chose en effet de faire miroiter à Zelensky l'admission de l'Ukraine dans l'UE, cela en est une autre que de respecter la Politique Agricole Commune en protégeant nos agriculteurs du mondialisme, c'est à dire en l'occurrence en veillant à ce que les blés ukrainiens bradés ne perturbent pas les marchés de l'UE.
Très vite les Polonais l'ont compris, ils ont bloqué les camions de blé ukrainiens à leur frontière, ils ont commencé à se poser des questions et sont devenus moins bellicistes en Ukraine. Aujourd'hui ce sont les agriculteurs allemands et français qui prennent la relève pour, entre autres, exiger le respect de la PAC.
L'heure du choix approche pour savoir si nous sommes cohérents à propos de la construction européenne. Ce sera soit l'UE capable d'assumer sa défense souverainement en y incluant sa sécurité alimentaire et la protection de ses agriculteurs, soit la continuation du mondialisme mercantile et le retour du chaos des nationalismes en Europe.
Trump devrait nous aider à y réfléchir cet automne.