Cette année encore l'Ukraine n'aura pas ce merveilleux cadeau de Noël qu'est la paix. Et cela parce que contre toute raison les fous y sont toujours à la manœuvre.
Dans sa conférence de presse à grand spectacle du 14 décembre Poutine prétend toujours "dénazifier" l'Ukraine et en faire un pays neutre, c'est à dire mettre à genoux l'Occident. S'il ne s'agit pas d'une position de départ de négociation il est dans la folie car l'Occident est plus fort qu'il ne le pense.
Mais les objectifs de guerre de Zélensky sont tout aussi irréalistes et l'Occident qui le tient à bout de bras ne peut plus accepter qu'il envoie ses soldats au massacre pour rien. L'Occident doit lui imposer une posture défensive à long terme pour éviter le pire en 2024, année de tous les dangers pour l'Ukraine.
La Russie a hélas maintenant l'avantage et ses soldats s'infiltrent peu à peu dans le dispositif ukrainien même s' ils ne peuvent gagner. En effet s'ils s'engagent trop en territoire ukrainien très vite ils y seraient confrontés à une guérilla généralisée soutenue par l'Otan.
L'autre perspective est celle de la constitution d'une ligne de défense ukrainienne qui gèlerait la situation actuelle avec à terme un cessez le feu suite à l'épuisement des combattants. Une telle perspective n'apporterait pas la paix non plus et conduirait à une situation à la coréenne.
2023 s'achève, mais cette année encore il n'y aura pas de Noël en Ukraine.