Vivement la fin de la pièce car le spectacle commence à traîner en longueur.
L'incursion de Koursk avait redonné un peu d'intérêt au spectacle, mais l'effet de surprise est en train de se dissiper et ne peut masquer la dure réalité de l'avance russe, lente et inexorable. L'impression prévaut que la pièce se traine et que le dénouement est vainement reporté. Il ne peut plus y avoir d'effet de chute comme dans toute bonne pièce, et bientôt Zélensky ne pourra plus se réfugier dans le virtuel et le médiatique.
A sa décharge il faut souligner que depuis le début de cette tragédie il n' a jamais été que le bouffon du roi condamné à faire sonner ses grelots pour plaire à Washington où se décidera en définitive le sort de la guerre. Mais pour cela il faut attendre les élections de novembre, et pour l'heure il faut supporter cette mauvaise et vaine pièce, quoi qu'il en coûte de sang versé pour de vains applaudissements sans lendemain.