Ce qui se joue à Gaza est une guerre contre le mal de ce temps, j'ai nommé le pouvoir des mafias mondiales. Ces organisations criminelles sont de plus en plus puissantes, elles menacent les Etats et rendent impossible un ordre mondial pacifique. Elles instrumentalisent les idéologies et les religions comme dans le cas de l'islamo gauchisme. Ces mafias contrôlent de plus en plus le milieu urbain et Gaza en est l'exemple type avec le Hamas qui s'est substitué à l'autorité palestinienne.
La guerre à Gaza est à ce titre un cas à étudier en prévision des problèmes de nos sociétés urbaines de plus en plus confrontées au défi des mafias mondialisées.
Demain à Marseille ou en Seine Saint Denis l'expérience acquise à Gaza pourrait être précieuse. Cela vaut donc la peine de s'intéresser à la conduite de la guerre par Tsahal.
Outre la puissance de feu incontestée , les éléments clés de son action sont les suivants :
1) Le renseignement 2) la maîtrise de la communication 3) la gestion d'otages.
Sur le sujet il est important de comprendre que le sort des otages individuels est secondaire par rapport à celui des millions de personnes prisonnières de ces mafias comme elles le sont à Gaza.
1) Le renseignement.
La recherche du renseignement exige les moyens technologiques les plus sophistiqués mais ceux-ci peuvent tromper car le facteur humain est imprévisible. Tsahal prend donc son temps à Gaza et agit méthodiquement afin d'infiltrer suffisamment le terrain pour éclairer les frappes, localiser les otages et leurs bourreaux dans les tunnels. Cela devient une opération de dératisation.
2) La maîtrise de la communication
Elle est capitale et commence par l'exclusion des médias du terrain et la censure d'internet car c'est une guerre qui se joue sur les réseaux sociaux et les médias . L'Occident démocratique qui inclut Israël est particulièrement fragile sur ce point car il s'interdit le contrôle de l'information permettant ainsi à l'ennemi de se victimiser pour mettre l'opinion de son côté. Aucune bavure n'est permise donc, tandis que la dénonciation des montages victimaires doit être un souci constant.
3) La libération des otages.
C'est le but de la guerre au sens large. A Gaza les otages ne sont pas seulement israéliens mais aussi la population palestinienne transformée en bouclier humain. L'action militaire de destruction des cibles ennemis ne peut donc qu'être très progressive et très longue dans une guerre qui se gère d'abord sur le front de la communication. ( Imaginez ce qui pourrait se passer s'il s'agissait d'investir les quartiers nord de Marseille pour éradiquer les réseaux mafieux qui les gangrènent, vous auriez l'Onu et les "humanitaires" contre vous ) .
A Gaza l'idéal serait de créer une zone sûre de plus en plus vaste pour y loger, nourrir et soigner les Gazaouis à mesure que Tsahal étend son contrôle et détruit les tunnels.
Au terme de l'opération Il s'agira de répartir les populations civiles sur la totalités de la frange de Gaza en les confiant alors, mais alors seulement, à la communauté internationale, la guerre sera alors gagnée. Elle serait perdue par contre si la communauté internationale intervenait trop tôt en sauvant la mise aux mafieux à travers leurs relais médiatiques et politiques.
Dossier à suivre.