La question vaut d'être posée à l'heure où les médias nous saturent de guimauve mémorielle et bien pensante sur le sujet.
En effet contrairement à ce que pensent Emmanuel Macron et ses pairs, l'histoire ne s'achève pas avec l'abolition de la peine de mort, pas plus d'ailleurs qu'avec les lois bioéthiques.
Sur ce sujet comme sur d'autres, le réel finit toujours par exploser au nez de ceux qui prétendent le nier. Le grand ponte et théologien du mitterandisme que fut Robert Badinter n'échappe pas à la règle. Sur Cnews il a cru faire part de son mépris envers Eric Zemmour, mais en fait il n'a démontré que sa suffisance intellectuelle car, avec ou sans Eric Zemmour, la question du rétablissement de la peine de mort est posée.
Robert Badinter n' a pas été le héraut d'un monde nouveau enfin civilisé, il n'a été que le porte voix d'un vieux monde décadent qui a cru faire croire que la mort n'existe pas, que la guerre avec zéro mort est possible, que la sexualité différenciée n'existe pas, que tout est possible même l'absurde., c'est à dire l'éternité sur terre et l'homme surhomme.
Eric Zemmour au contraire ne fait que nous rappeler que le monde est tragique, que la mort existe et que l'individu n'existe que par le salut de la collectivité. Rétablir la peine de mort pour protéger les représentants de l'Etat, garants du salut collectif, s'inscrit parfaitement dans le nécessaire retour au réel d'une société qui se perd dans le virtuel.
Le jour où l'apprenti djihadiste saura que la mort existe vraiment et qu'il ne suffit pas de faire "reset" pour annuler la mort d'un policier, ce jour-là peut-être comprendra-t-il le monde dans lequel il vit. C'est tout le bien que je lui souhaite au nom du Dieu tout puissant et miséricordieux que nous partageons, qui nous attend dans l'Eternité, mais qui sur terre nous veut d'abord au service de la Vie.