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Pour une théologie expérimentale de la conscience.

51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgAu début était le Verbe,( le Mot, la Parole) et c'est bien là le problème car  les religions ne cessent de s'opposer sur des mots qui emprisonnent et déforment les réalités insaisissables de l'expérience et de la conscience.

 Le Bouddha le savait aussi nous a-t-il mis en garde contre sa propre doctrine tout aussi maya, illusion que les autres. Ce sont donc ses disciples qui ont  créé le bouddhisme, comme plus tard les apôtres juifs et des philosophes grecs plus ou moins gnostiques, créèrent le christianisme avant que la politique romaine n'en fit le catholicisme. Et pour cela ils utilisèrent des mots pour fixer la doctrine, justifiant ainsi la fameuse formule initiatique de l'évangile de St Jean  " au début était le Verbe"

A la fin de la religion il y a donc le Verbe démythfié et la seule réalité de la conscience ,là où il n'y a plus de religion possible, pas plus d'ailleurs que d'athéisme car l'athéisme n'est qu'un mot qui ne nous apprend rien de l'existence ou non de Dieu.

Sur quoi fonder alors ? Sur l'observation des lois de la nature qui ne sont pas absurdes et font que le monde tient debout. Mais la question de l'abbé Pierre reste posée  "Mon Dieu pourquoi ?" Pour que chaque conscience lui donne du sens dans le respect des lois observées. Mais annoncer cela n'est-ce pas déjà de la religion puisque la science en soi n'a pas de sens ?

Ecrit à Anthéor en ce solstice 2021, entouré de ma famille mondialisée, enfin réunie pour une semaine dans un lieu de paix et de beauté,

 

 

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