Le Brexit est derrière nous enfin ! Honni soit qui mal y pense mais sans les Anglais l'Union Européenne peut enfin se choisir un destin ou sortir de l'Histoire. Elle peut si elle le veut devenir plus que cette zone de libre échange ectoplasmique voulue et contrôlée par les Anglo Saxons et sous l'égide de l'Otan.
Qu'ils soient d'ailleurs remerciés de nous avoir appris l'anglais et le libre échange mais notre identité n'est pas la leur, ni nos intérêts. Ils sont marins, nous sommes terriens, Ils sont vikings, nous sommes légionnaires. Ces pirates alliés aux barbaresques pétroliers ne veulent pas renoncer au pillage global et anglophone de la planète. Nous comme les Romains nous gardons la frontière de l'Empire contre les barbares. Nos ambitions ne se confondent pas. La leur va de Londres à Hong Kong, le nôtre de Brest à Vladivostok. Ils vont devoir apprendre le chinois et nous le russe.
Voilà les possibles, mais pour eux comme pour nous les réalités présentes sont inquiétantes. Pour l'heure " Global Britain" dont rêve Boris Johnson, se réduit à un royaume dit uni qui pourrait bientôt ne plus l'être. Quant à la prétendue union européenne elle pourrait bien éclater elle aussi. Sans un sursaut politique et identitaire de chaque côté de la Manche, c'est l'Europe toute entière qui est vouée à sortir de l'Histoire.
Car pour mettre nos nations au niveau impérial et global il faut un levier et une foi. Le Brexit est une opportunité historique pour l'Europe si elle sait se tourner vers Dieu et surfer sur la vague qui balaie les idées obsolètes du monde ancien.
Pour l'UE il est temps de remettre à leur place les bureaucrates prébendiers de Bruxelles, leur place c'est à dire celle des exécutants d'une volonté politique définie prioritairement par la France et l'Allemagne. Les bureaucrates de Bruxelles n'ont que le mot fédéral à la bouche mais ils n'ont jamais appliqué le principe de subsidiarité qui en est la base. Commençons donc de l'appliquer dans nos nations respectives en faisant confiance aux peuples souverains.
Le souverainisme est la base du principe de subsidiarité. Celui-ci commence avec la souveraineté citoyenne à l'échelon local, comme nos amis suisses en donnent si bien l'exemple. En contrepartie du respect des mouvements citoyens locaux la souveraineté de l'UE doit être vigoureusement affirmée à ses frontières extérieures, comme dans le domaine culturel et celui de la protection des données.
Mir welle bleiwe wat mir sin. Nous voulons rester ce que nous sommes. C'est du francique, la vieille langue des Francs et de Charlemagne, encore parlée au Luxembourg et dans notre Grand Est.
Il n'est pas trop tard pour veiller au salut de l'Empire ! Mais Honni soit qui mal y pense !