Le pape François qui se réclame de Saint François, cet écologiste avant la lettre, a le droit bien sûr de s'exprimer sur l'écologie, c'est même devenu son dada.
Le problème est que son sectarisme idéologique bien pensant pollue ses idées en la matière. Dans une vidéo diffusée sur Internet il dénonce, je cite " la dette écologique" du nord envers le sud. Déclaration qui n'a rien de scientifique et qui illustre une fois de plus le sectarisme gauchiste du pape.
Une fois de plus il s'agit de culpabiliser les Européens, coupables selon lui, de colonialisme et de pillage de la planète.
Autant alors condamner les progrès apportés à toute la planète par la révolution industrielle. Celle-ci a bien sûr commencé au nord en exploitant d'abord les ressources du nord, essentiellement le charbon et le fer, puis elle s'est étendue à toute la planète en y apportant à la fois bienfaits et surexploitation des ressources naturelles.
Le sud a été exploité, ni plus et ni moins que le nord, et de ce fait le nord n'a aucune dette écologique envers le sud.
Plutôt que d'opposer le nord au sud en termes culpabilisants, le pape ferait mieux de poser la question de l'orientation dommageable de certains choix technologiques qui exigent d'être corrigés d'urgence. Opposer le sud au nord est contre productif, la planète toute entière est concernée par une énorme dette écologique globale envers l'environnement. Le pape ferait bien de modérer son discours en la matière, et puis surtout on attend en vain de lui des choix et des paroles forts sur les sujets qui le concernent en premier chef, à savoir la théologie et la morale chrétienne. Mais là on ne voit rien venir hélas !