Mieux vaut en rire car même si la crise sanitaire doit être prise au sérieux, elle est aussi une parfaite illustration de la tragi-comédie humaine. Vivons donc ensemble, avec humour et décontraction ce confinement loufoque qui nous est imposé. Il nous sépare et nous isole, mais quand nous nous retrouverons nous en rirons et ce ne sera plus que le souvenir d'un temps bizarre et irréel.
Rions donc mais avec une pensée pour les pros du confinement que sont les prisonniers et..les moines. Aux premiers j'exprime ma compassion de confiné de luxe. Quant aux seconds ils sont le modèle de confinement créatif et exemplaire.
En fait j'ai failli devenir moine cistercien dans ma jeunesse. Je voulais me consacrer à Dieu corps et âme dans l'étude et le travail. Mais j'ai vite compris que je serais un mauvais moine car j'aime trop les femmes et ne supporte pas le dogmatisme en matière de religion. Ce n'est pas une blague j'étais prêt à confiner ma vie, alors aujourd'hui je vais donc voir ce que cela signifie, avec humour bien sûr et pour peu de temps j'espère.
N'étant pas devenu moine il m'a fallu gérer la relation aux dames. C'est une relation à huis clos que le confinement rend plus difficile encore. Dur, dur mais honni soit qui mal y pense ! Là encore avec humour on survit mieux.
Autre chose nous sommes le mercredi 18 mars, anniversaire du supplice de Jacques de Molay, Grand-Maître des Templiers,brûlé en place de grève le 18 mars 1314 après un long confinement en prison. Rien à voir avec notre confinement bien sûr mais le 18 mars est une date spéciale pour les esprits libres injustement condamnés.
Mais revenons à notre actualité. Il va donc falloir vivre comme les moines, chacun dans sa cellule, et organiser la routine des jours, de mâtines à laudes. Faudra-t-il aussi faire carême en allant vers Pâques ? Peut-être pas et, première surprise, j'ai découvert hier qu'il suffisait de traverser le boulevard pour trouver ce dont j'avais besoin, tout simplement chez l'épicier du coin.
Je lui rends rarement visite ayant la mauvaise habitude de remplir le coffre de la voiture deux fois par mois. Il est trop cher mais hier il m'a sauvé la mise et vendu tout de suite ce dont j'avais besoin, tandis que de longues queues s'allongeaient sur le trottoir devant le U et le mini Carrefour. Nous nous sommes vite mis d'accord pour qu'il assure mes commandes futures selon mes besoins.
C'était vraiment trop drôle de voir les queues alimentaires alors qu'il suffisait de traverser la rue ! Trop drôle cette course au papier cul, mais attention elle pourrait devenir tragique en cas de rupture des approvisionnements.
C'est tout pour aujourd'hui. Haut les cœurs ! A + ..