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Dieu et Poutine.

A

images.jpgDieu n'est pas mort, bien au contraire il est de retour. Avec l'imam  Erdogan, le prêcheur Trump, l'évangéliste Bolsonaro, ou encore avec Poutine,le pape de la troisième Rome, j'ai nommé la Russie éternelle.

Poutine a compris qu'il était temps de remettre  Dieu à sa place faute de voir la religion des droits humains mettre en péril  la cohésion de la société russe, et au-delà, la survie de la culture européenne. Comme Napoléon qui s'était réconcilié avec le catholicisme pour mieux le mettre au service de l'Etat, Poutine a compris que Dieu est le premier repère de cohésion sociale. Il veut le replacer au coeur de la société russe pour lui éviter la dérive des sociétés occidentales en perte de repères. Voilà pourquoi il va soumettre à l'approbation des Russes par référendum, le 22 avril, un projet constitutionnel inscrivant Dieu et le mariage hétérosexuel dans la Constitution russe.

Un scandale pour les dirigeants de  l'UE qui  persistent dans leur projet suicidaire  dicté par l'ONU et sa théologie des droits humains. C'est en effet au nom des droits humains  que l'ONU veut faire du continent européen le déversoir des  vagues migratoires africaines et islamiques.

C'est oublier que les peuples ont des tripes et c'est aussi une erreur intellectuelle. En effet l'abstraction juridique des droits de l'homme  est partout démentie par  l'idée que les sociétés et les Etats se font de l'être humain.

Mais il y a pire, au nom des droits de l'homme le bon sens lui-même est pris en défaut. Au nom des droits de l'homme  l'exercice démocratique devient illégitime car il se fonde sur la "discrimination"  entre minorité et majorité !

Certes les minorités doivent  être respectées dans leur différence mais elles n'ont pas le droit moral d'imposer leur loi à la majorité, or dans les démocraties occidentales c'est le cas : les démocraties occidentales sont soumises au terrorisme des minorités par juges interposés.

Face à ce relativisme général qui réduit à néant l'autorité de l'Etat soumis aux décisions contradictoires des juges, le  premier devoir du politique est de rétablir les repères qui définissent l'ordre sociétal.

Dieu et la sexualité hétérosexuelle sont les premiers repères à rétablir d'urgence; c'est ce que Poutine a compris. Qu'il en soit remercié et que son exemple soit suivi !

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