B comme Biarritz, B comme Babel. Ils parlent toutes les langues mais à Babel/Biarritz ils ne parlent que l'anglais. Et pourtant ils ne se comprennent pas. Ils sont réunis pour tenter d'arrêter l'effondrement de leur projet mondialiste devenu fou.
Certains sont déjà complètement fous, comme Trump ou Johnson, qui ne voient le salut qu'en accélérant dans la voie sans issue. D'autres ont compris la situation mais ils hésitent encore à suivre la voie radicale de la remise en cause des fondements de l'édifice en train de s'écrouler.
Parmi eux se trouve le jeune homme riche de l'évangile de St Marc qui est attiré par l'enseignement de Jésus mais renonce à un changement radical de sa vie. A Biarritz/Babel le jeune homme riche s'appelle Macron, il est attiré par le nouvel évangile écologique qui exige une remise en cause radicale du capitalisme mondialisé, mais il n'ose agir selon ses convictions.
C'est ainsi qu'il condamne à juste titre Bolsonaro l'incendiaire de l'Amazonie, mais il n'ose donner l'exemple en faisant de la Guyane française un parc naturel protégé interdisant toute exploitation des ressources, sinon celles préservées et renouvelées par les derniers peuples amazoniens du territoire.
Il aimerait bien mais il n'ose, ni ne peut, car un président de la République ne peut soudainement devenir militant de Greenpeace. Et d'ailleurs au nom de l'évangile que de crimes furent commis ! Ainsi en est-il peut-être de l'écologie. Le jeune homme riche, prudent, ne suivit pas Jésus. Il resta un bon juif observant la Loi. Emmanuel Macron veut continuer d'observer la loi du capitalisme mondialisé, il reste ainsi un homme du monde ancien, quoiqu'il en dise.
Le monde nouveau est devant nous, au-delà de l'inévitable effondrement du capitalisme mondialisé provoqué par la montée en puissance des valeurs écologiques. De même il y a 2000 ans l'Empire Romain disparaissait, vaincu en grande partie par la prédication chrétienne.