http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les bons musulmans.

    images (3).jpgMonsieur Valls veut un "islam fort", et il veut dialoguer avec l'islam dans son "instance de dialogue " la dernière usine à gaz socialiste. Le problème, ou plutôt le drame, est que la question n'est pas de dialoguer avec l'islam, ni qu'il soit fort ou faible, mais bien de savoir qui sont les bons musulmans et les mauvais.

    Pour le chrétien ( eh oui ! ) que je suis, le bon musulman est celui qui ne veut pas m'égorger ou m'imposer l'impôt réservé aux non musulmans. Malheureusement, et pas seulement dans l'état islamique, mais à Ryad, ou encore en Seine St Denis ou à Moellenbek, le bon musulman est celui qui vit selon la Charia. Celle-ci, entre autres joyeusetés,  prévoit  un traitement spécial pour les non musulmans. Il y a intérêt à le savoir.....

    Contre cet islam-là j'entre en croisade et j'en appelle aux... bons musulmans car ils existent, mais c'est à eux d'en apporter la preuve, et non aux sociétés démocratiques dans lesquels ils vivent sans que personne ne les oblige à cesser d'être des bons musulmans. Qu'ils vivent en paix à leur façon ! Comme des juifs pieux ou des catholiques intégristes, mais chez eux et pas dans nos rues.

    Le problème est que pour être un bon musulman il faut renoncer au prosélytisme agressif et accepter la sécularisation du monde. En Occident bien sûr, mais encore plus dans les pays musulmans, là où se trouve l'immense majorité des bons musulmans. Ceux-ci sont précisément à la source d'un printemps arabe qui aurait pu être aussi celui de la réforme de l'islam. 

    Il n'en a rien été et c'est  l'islam  médiéval qui a succédé aux timides efforts de démocratisation des sociétés musulmanes. Alors maintenant qu'est-ce qu'on fait ? On part en croisade... avec les bons musulmans, au service de la démocratie, à Ryad comme en Seine St Denis. Il n'y a pas d'autre choix car, comme vous l'avez peut-être remarqué, nous sommes en train de revenir au Moyen-Âge. 

     

  • Urbi et orbi.

    sans-titre.pngA Rome le spectacle continue. Comme chaque année un vieillard chevrotant fait le spectacle et la morale à deux sous aux benêts qui le prennent encore au sérieux, mais derrière la façade la réalité de l'église catholique n'est pas brillante.

    Le catholicisme n'est plus pris au sérieux dans les sociétés développées mais il fait encore illusion. A Rome rien ne change et, finalement, c'est sans importance, car ce qui compte dans la culture catholique ce sont les effets en trompe l'œil et les illusions qui caractérisent l'art italien.

     Si vous aimez la Comedia della Arte le catholicisme romain vous comblera. 

  • Quel Jésus pour le 21 è siècle ?

    250px-Antonello_da_Messina_004.jpgLe pape et le cirque religieux m'amusent, pourtant je suis culturellement chrétien et si je devais avoir un maître à penser ce serait Jésus. Et cela parce qu'il aimait la vie, le vin et les femmes contrairement à la caricature qui est a été faite de lui et qui rend le christianisme  incompréhensible pour tout esprit sensé du 21 è siècle. Il est temps de redonner toute sa place à Jésus pour en finir avec un christianisme de caricature. Les bouddhistes et les musulmans n'ont pas ce problème.

    Les premiers parce que le bouddhisme est  une doctrine parfaitement conciliable avec les données les plus modernes de la science sur le caractère illusoire de la réalité ( il séduit d'ailleurs de plus en plus les scientifiques). 

     Les seconds parce que l'islam donne des réponses simples à des masses en quête de repères. Sa simplicité me séduit car les cinq piliers qui le fondent sont aussi ceux qui fondent ma vie, à savoir :

    1) L'unicité de Dieu, 2) La prière quotidienne, 3) Le pèlerinage ( j'ai marché trois mois jusqu'à Compostelle ) 4) Le respect et le contrôle du corps par le jeûne ( dans mon cas par une saine hygiène de vie) 5) La solidarité humaine par l'aumône  ( je suis engagé dans plusieurs associations au service des autres).

    Voilà l'essentiel pour mener une vie sage et heureuse, l'islam comme base d'une sagesse du quotidien rejoint l'essentiel du christianisme monastique résumé par le ora et labora ! ( prie et travaille !) de St Benoît.

    Sauf que l'on ne peut faire de toute la société un monastère par la force, c'est là l'erreur de Mahomet. Je ne serai donc jamais musulman car la sagesse spirituelle fondamentale de  l'islam est devenue le prétexte des pires fanatismes. L'Etat Islamique se veut un état monastique au service de Dieu, mais c'est en fait une dictature communiste et théocratique imposée par la violence.  La tentation du totalitarisme théocratique existe aussi dans le christianisme mais elle n'est plus d'actualité,  le problème contemporain du christianisme c'est au contraire son manque de crédibilité et son incapacité à être transmis comme une sagesse.

     L'origine du  problème est ce que les chrétiens ont fait de Jésus. A son sujet, ils ont inventé une doctrine destinée aux masses mais fondée sur les subtilités allégoriques de la pensée grecque, c'est à dire  incompréhensible pour tout esprit de bon sens. Elle nous présente Jésus comme étant  à la lettre le fils de Dieu dans le cadre d'un dogme trinitaire compréhensible seulement par des esprits initiés aux allégories philosophiques. Prise à la lettre la Trinité n'a aucun sens, or c'est pourtant cela que les églises enseignent à la lettre avec pour résultat que nos enfants ne tardent pas à ne plus prendre le catéchisme au sérieux.

    Il faut donc présenter Jésus dans sa vérité d'homme porteur d'une étincelle divine comme chacun d'entre nous, c'est de ce Jésus dont je me réclame et non pas de ce que l'on raconte à son sujet. Des évangiles je ne retiens que le Sermon sur la Montagne, les paroles de Jésus nous exhortant à croire à la Vie Eternelle ...et les noces de Cana qui furent probablement les siennes, car, outre le vin, Jésus aimait les femmes, il est le parfait antidote du salafisme et de l'obscurantisme islamique.

    Mais comment faire pour enseigner un christianisme fondé sur l'exemple de Jésus,en expliquant  sa vie  rationnellement, y compris la Résurrection ? Comment faire pour réconcilier la foi et la raison quand on constate que l'homme du 21 è siècle dispose déjà d'une science qui rend compte peu à peu d'un surnaturel qui n'est que du naturel non encore élucidé ?   Comment faire pour communiquer la foi en la science merveilleuse qui s'ouvre devant nous en la conciliant au message de sagesse et d'amour de Jésus ?

    Je n'ai pas la réponse, et même si je l'avais je me  garderais de la donner, de peur de fonder une nouvelle religion. Je préfère croire que la sagesse finira par inspirer les dirigeants de nos églises car tout est possible à l'Eternel !