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  • Vendredi Saint 2016.

    250px-Antonello_da_Messina_004.jpgRegardez le bien, il s'appelle Jésus et fut crucifié sous Ponce Pilate. J'aurais pu vous le présenter sur sa croix  mais j'ai voulu épargner une crucifixion dans les règles au lecteur. En Espagne ou aux Philippines je n'aurais pas eu cette pudeur, affaire de culture.

    Affaire de culture justement .A part sous forme folklorique en Espagne ou aux Philippines  le christianisme peut-il encore survivre à cette sanglante histoire ?  Dans ma jeunesse alors que je travaillais en Allemagne dans la bonne ville de Trêves, le Vendredi Saint était un vrai jour de deuil et il était interdit par l'évêque d'aller danser, le "Tanzverbot" était strictement respecté. Aujourd'hui on se débaptise en masse en Allemagne; ce qui hélas facilite l'islamisation du pays. Je le regrette mais la question reste posée, face à l'islam le christianisme n'a-t-il pas mieux à offrir que cette sanglante histoire ?

    Depuis 2000 ans il prétend que  Dieu nous a envoyé son fils pour nous sauver. A part les primitifs, qui peut encore croire à cette histoire ? Seule la psychologie des profondeurs peut rendre compte de ce discours, mais elle ne peut plus être le fondement d'une culture religieuse au 21 è siècle.

    Aux chrétiens  de réinventer le christianisme en le présentant autrement car Dieu n'est pas mort, loin de là.

    Bien au contraire il n'a jamais été aussi présent,  les  fous de Dieu se font sauter en son nom.  Et les chrétiens ? S'ils continuent à se faire égorger en bêlant leur amour de l'Autre ils n'iront pas loin. Encore une de leurs folies comme leur histoire de Dieu en trois personnes....

    Dieu en a ras le bol de ces conneries théologiques et il aimerait bien que l'on parle de Lui autrement. Lui source de  la Raison, de la Vie et de l'Amour.

    Parlez-nous enfin du Dieu de Vie et d'Amour et de Raison par qui tout EST. Stephen Hawkins a raison  Dieu est un mensonge, mais il entend par là le Dieu des religions qui n'est qu'un mot  (au début était le Verbe ). Mais Stephen Hawkins se trompe aussi car sans ce mot il n'y a pas de formulé de l'Existant et rien ne fait sens, pas même la science qui doit passer par le langage mathématique pour être formulée. 

    Le discours organisé et fantasmatique des religions n'est ni meilleur ni pire que le discours organisé de la science, l'important c'est que tout discours organisé  soit vécu dans l'amour de la vie et de la rationalité. C'est à ce prix, mais à ce prix seulement, que la religion et la science peuvent progresser conformément à la logique de l'Esprit.

    Le crucifié, qui était un esprit évolué pour l'époque, a essayé de faire comprendre certaines choses en usant de paraboles et en désignant Dieu comme le père, mais il n'a jamais rien écrit et l'on a ensuite dit et écrit n'importe quoi à son sujet. Il serait peut-être temps de le comprendre enfin lorsque l'on commémore sa souffrance et sa mort.

  • Le pape en tête de gondole.

    imagesBUFV3LH9.jpgJe sais c'est pas lui, mais vous faites la même erreur que moi l'autre jour dans mon hypermarché. A l'approche du printemps la "culture", ...culture pub cela va de soi, fleurit sur les rayons de supermarché.

    En tête de gondole il y avait les livres de Juppé, Sarko et les autres et, au milieu, notre bon pape François qui fait sa pub lui aussi, alors j'ai confondu. C'est pas grave car ils sont tous interchangeables ne trouvez-vous pas ?

  • Le pape face au tribunal de Dieu

    vatican.gifIl y a 800 ans le 18 mars 1314, Jacques de Molay, le dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple, mourrait sur le bûcher de l'Inquisition. Il fut la première victime du premier procès "stalinien" de l'histoire occidentale.

    Aujourd'hui rien n'a changé. Qu'importe la vérité ! Qu'importe la justice ! Aujourd'hui comme hier l'important c'est de sauver le pouvoir.Celui du roi, celui du pape ou celui de n'importe quel président !

    Pour ce qui est du pape, aujourd'hui son pouvoir n'existe plus, sauf que l'institution vaticane ne veut pas l'admettre et s'accroche à la fiction. La Curie romaine en particulier veut continuer d'exercer son emprise morale sur les esprits et la société, y compris contre le pape s'il le faut.

    On nous présente ce dernier en effet comme un homme honnête qui voudrait réformer la corruption qui règne au Vatican. On aimerait le croire mais est-il victime ou complice du système ? Lorsque deux membres d'une commission mise en place par lui disent la vérité à des journalistes sur des pratiques financières douteuses, en particulier s'agissant des  canonisations, ils sont arrêtés par la gendarmerie vaticane. 

    Or, c'est parce qu'ils ont des informateurs au sein du Vatican qu'il est possible aux journalistes d'investigation d'écrire des ouvrages dénonçant la corruption qui règne dans l'institution romaine. Les derniers en date de ces ouvrages se nomment "Via Crucis"  (Chemin de croix) de Gianluigi Nuzzi  et "Avarizia"   (traduction évidente ) d'Emiliano Fitipaldi. Ces journalistes et ces ouvrages rendent service à l'église catholique en la rappelant à ses devoirs. Ils rendent aussi  indirectement service  au pape s'il prétend agir dans ce sens

    Plus généralement, lorsque des lanceurs d'alerte se manifestent, à Rome comme ailleurs, il faut les soutenir et non les blâmer, ou alors n'est-on pas complice de la corruption ?

    En démissionnant Benoît  XVI  a été cohérent avec lui-même. Qu'attend son successeur pour en faire autant plutôt que de dénoncer les lanceurs d'alerte ? Ou alors les bons papes ou prétendus tels, sont-ils condamnés à toujours  "couvrir" les corrompus du Vatican ? N'oublions pas que les système mafieux fonctionnent sous couvert d'honorabilité. Imaginez des démissions de pape en cascade. Elles ouvriraient, peut-être, la voie de la réforme et du salut du catholicisme.

    S'il est la victime de la Curie que l'on dit, le pape François devrait y songer. Dans le cas contraire il est le premier mafieux du système et, dans ce cas, il sera lui aussi obligé de rendre des comptes à Dieu lorsqu'il sera convoqué devant le Tribunal suprême auquel en appelait  Jacques de Molay sur le bûcher. C'était il y a bien longtemps mais rien n'a changé à Rome semble-t-il.