Dans son homélie du 17 juin le pape François a invité les chrétiens à être des "révolutionnaires".
Apprécions d'abord le fait qu'il a employé le terme "chrétien" plutôt que "catholique"; ce qui est la marque d'un esprit oecuménique. Reste à savoir ce que peut être un chrétien "révolutionnaire".
Sans prétendre être l'exégèse de sa pensée je crois qu'il a incité les chrétiens à faire preuve d'optimisme et de confiance face à cette révolution qu'est la mondialisation. Je le cite " le monde n'est pas pire qu'il y a cinq siècles"
Je dis au contraire qu'il est meilleur qu'il y cinq siècles malgré les difficultés du présent. Concrètement comment traduire cet optimisme dans l'action ? En accueuillant le monde qui vient en pleine conscience de tous les nouveaux problèmes qui se posent, mais aussi et surtout en étant exemplaire au niveau de responsabilité qui est celui de chacun de nous. Ce qui implique d'assortir l'optimisme que donne la foi en la Vie ( Dieu, Jésus ...le Christ si vous êtes religieux) à un haut niveau d'éthique protestante de responsabilité. Et là nous retrouvons la politique, y compris au sein du Vatican.
Le pape n'agit-il pas comme tant d'hommes politiques ? Est-ce qu'il ne vend pas de belles paroles au lieu de donner l'exemple ? A quand la révolution...au Vatican !