25 septembre 2003, temps doux et couvert au départ de Cizur Minor, temps idéal pour la marche. Je note beaucoup de lotissements en briques rouges à l'anglaise autour de Pampelune, puis sur les collines partout des éoliennes gigantesques. C'est l'Espagne moderne et dynamique de l'expansion et de la croissance. C'est ce que je notais en 2003 mais aujourd'hui en novembre 2011 en publiant cette note je m'interroge. Où nous mène cette modernité qui en Espagne aboutit à laisser plus de 40% de la jeunesse sans travail ?
Malheur à ces jeunes qui ont perdu les repères spirituels, ceux que l'on trouve sur le sentier de la tradition et de l'Eternel ! Mais en ce doux jour de septembre de 2003 je n'en étais pas là de mes réflexions et je montais péniblement vers le col del Perdon ( le col du Pardon en français). Selon une légende,le diable y attend le pèlerin et lui offre de l'eau en échange de son âme. Mais je n'ai pas rencontré le diable, sinon....un pauvre diable près d'un réchaud de camping qui m'offrit une tasse de café dans un geste d'offrance...et qui ensuite m'arnaqua en me faisant payer un prix exorbitant son jus de chaussette...un chômeur sans doute...déjà. Je lui ai pardonné au col del Perdon....
Je fis ensuite étape à Puente la Reina, ville qui doit son nom à une pieuse reine de Navarre qui fit construire un pont pour les pèlerins. La ville me donna une impression de pauvreté et de nationalisme basque. Dans la partie ancienne très délabrée, les drapeaux basques étaient partout. Au gîte tenu par des soeurs je me suis régalé de piments grillés préparés par un Espagnol rencontré sur le sentier et que je ne revis plus jamais après la bombance pimentée d'un soir arrosée au vin de Rioja..plaisir d'un soir, convivialité d'un soir sur le sentier des rencontres éphémères.
Le matin suivant,le 26 septembre je quittai la ville en traversant le célèbre pont et je quittai le pays basque pour m'enfoncer dans la vieille Espagne avec ses châteaux et ses villages perchés sur des montagnes pelées. ( à suivre, le notes précédentes se trouvent sur la version blogger du vieux templier sur blogspot.com). Le Vieux Templier est désormais présent su hautetfort.com sauf pour ses archives à consulter à l'adresse http://
http://le-vieux-templier-blogspot.com/