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Judaïsme

  • Trump et le retour du christianisme.

     

     

     

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    Ce n'est pas le moindre des paradoxes que de constater le contraste, sinon la contradiction, entre le pape François et Donald Trump. Le premier donne l'image du déclin chrétien alors que le second personnifie le retour du christianisme militant.

     

    Avec Trump en effet il va falloir s'habituer au retour du christianisme de combat, le militantisme religieux n'est plus réservé à l'islam désormais. Celui-ci est réapparu avec la création des frères musulmans en 1922 et un siècle plus tard les chrétiens à leur tour ressortent leurs bannières.

    Le mouvement vient d' Amérique avec le mouvement évangéliste qui acte le retour du religieux chrétien dans une société sécularisée.  Rien à voir avec le pacifique éco christianisme du pape François et son accueil des autres religions, en particulier des musulmans. La version évangélique du christianisme est d'esprit croisé et donne le ton désormais.

    Le mouvement est irréversible et en Europe aussi nombre de chrétiens entendent bien  s'affirmer comme tels. Les vieux laïcards s'en inquiéteront montrant ainsi qu'ils n'ont pas compris le sens de l'histoire des idées. Faut-il leur rappeler la prédiction d'André Malraux pour le 21 è siècle ? Le 21 è siècle sera religieux ou ne sera pas.

    La géopolitique de Trump au Moyen Orient est déjà de nature religieuse. Sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale d' Israël en est l'illustration. Ses positions envers Israël sont fortement marquées par le substrat religieux judéo chrétien. C'est une nouvelle donne s'agissant de la question palestinienne. Celle-ci  ne se pose plus en termes laïcs et pas seulement pour le Hamas. Pour les chrétiens aussi, au-delà d'Israël, il s'agit bien de  la Terre Sainte. 

  • Il est né le divin enfant jouez hautbois....

     

     

     

     

     

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    Officiellement nous fêtons la naissance d'un certain Jésus  dont certains provocateurs pensent qu'il  n'a pas existé, mais qui dans tous les cas n'est pas né au solstice d'hiver. D'autres voient en lui le fils de Dieu, et  innombrables sont ceux qui disent avoir rencontré Dieu, Jésus, le Christ. Ceux-là sont les chrétiens.

    Problème, en Asie il y en a qui parlent avec Krishna ou sont des réincarnations du Bouddha. Plus près de nous il y a les sectateurs d'Allah qui n'est d'ailleurs qu'un autre nom pour le Jehova des juifs. J'ai quant à moi connu un homme qui était persuadé que le Christ vivait à Montfavet en France. Ce Christ là est mort mais la folie religieuse est partout. 

    Faut-il alors se déclarer athée ? Non car ce serait folie aussi, vu que nous ne pouvons rien affirmer sur la réalité qui nous est inconnue au-delà de nos cinq sens. Il est plus raisonnable de reconnaitre que la raison a ses limites, et que nous ne savons pas grand chose sur le mystère de la vie. Qui suis-je ? Qu'est-ce que je fais dans ce bazar ?

    Et c'est là, dans ce mystère absolu de l'être, que le christianisme commence, car Jésus ne fut qu'un homme comme vous et moi qui vécut sa vie et mourut sur une croix en disant "Père pourquoi m'as tu abandonné ?" Jésus ne savait rien car Dieu est mystère absolu. On ne peut que reconnaitre ce mystère, mais peut-on en rester là comme Mahomet ?  "Il n'y a de Dieu que Dieu" clame t il et il a raison, mais ensuite il prend le pouvoir en se déclarant  le dernier des prophètes. L'islam reconnait le réel et la réalité de Dieu, mais il ne dit rien du mystère de la conscience humaine, sauf avec ses soufis, qui d'ailleurs furent accusés d'être des chrétiens. C'est en effet dans le mystère de la conscience face à l'au-delà du tombeau que le christianisme prend tout son sens

    Que s'est il passé dans le tombeau ? Le corps a sans doute été enlevé par les amis de Jésus pour le mettre à l'abri de ses ennemis. Le mystère demeure,  car le Saint Suaire pose bien des problèmes que la science ne sait résoudre. Humainement le corps de Jésus s'est probablement fondu dans la terre comme cela sera le cas pour chacun de nous tous. Mais là n'est pas l'essentiel,  il est dans le mystère de sa relation avec celui qu'il appelle le Père, au point qu'il a été ensuite appelé fils de Dieu, comme nous le sommes tous.

    Le mystère de la relation de Jésus au Père c'est celui de chacun d'entre nous dans notre relation au mystère de notre propre vie, au coeur de la conscience de chacun. Le christianisme, encore plus que le bouddhisme, est la religion de la conscience; ce que le bouddhisme appelle illumination est pour le christianisme la réalisation de l'unité de la conscience avec son principe d'éternité, le Christ. Jésus l'homme est devenu Christ en s'inscrivant dans l'au-delà et l'Eternel.

    C'est ce que le symbolisme chrétien explique mieux que tout autre religion, mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas d'autres voies pour réaliser cette unité de la conscience avec son principe d'éternité. Il y a des saints dans l'islam, des sages illuminés parmi les saddhus de l'Inde  ou les lamas du bouddhisme. Et que savons nous des saints inconnus en dehors des voies reconnues ?

    En ce jour du solstice d'hiver où depuis toujours l'humanité fête le retour de la lumière, le christianisme s'inscrit comme un jalon capital de l'évolution humaine, et il est bien normal que l'on calcule le temps historique avant et après Jésus Christ . Ne laissons pas ce jalon s'effacer, car sans lui l'humanité pourrait se perdre sur le chemin de son évolution.

     Partout, qui que nous soyons, adorons Dieu en conscience et vérité.! Fêtons le retour de la Lumière ! Joyeux Noël chrétien !

     

  • Pour un catholicisme de combat.

     

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    L'élection de James Davis Vance comme vice président de Donald Trump est l'illustration d'un mouvement profond qui affecte les Etats Unis, j'ai nommé le retour d'un catholicisme de combat au service d'une conception traditionnelle de la société.  Il faut savoir en effet que J D Vance est un catholique converti engagé en politique au service d'une révolution néo conservatrice.

    Faut-il faire de même en France si l'on croit nécessaire une révolution sociétale néo conservatrice? 

    Pour le catholique baptisé mais non pratiquant que je suis, la réponse est oui s'agissant de la nécessité d'un catholicisme de combat, mais non s'agissant des moyens pour réaliser une révolution sociétale néo traditionnelle et conservatrice. En France en effet  le retour aux valeurs traditionnelles ne peut pas être le seul fait du dernier carré des catholiques traditionalistes d'Auteuil, Neuilly, Passy,  mais s'ancrer dans la France profonde et populaire. 

    Or cette France populaire est désormais imprégnée d'Islam, souvent pour le pire, mais le meilleur est aussi possible. Dans les cités tout le monde a la foi et c'est bien par là qu'il faut commencer pour que chrétiens, juifs et musulmans puissent y vivre ensemble.

    Ce dont il s'agit c'est de  remettre Dieu, et l'église si possible, au milieu du village.

    Lorsque Dieu aura retrouvé sa place au coeur du village gaulois l'équilibre de la société sera rétabli et les bonnes mœurs fleuriront de nouveau.