Les Martyres chrétiens, ces terroristes suicidaires.

Au début on ne savait pas les distinguer des juifs ces rebelles qui adoraient un Dieu unique mais qui appréciaient d'être des citoyens romains intégrés. Les chrétiens eux pratiquaient un culte bizarre et effrayant, ils adoraient un cadavre accroché à une croix, mais surtout ils refusaient l'ordre romain fondé sur la force et le culte de l'Empereur. Ces chrétiens se recrutaient parmi les populations d'esclaves venus de tout l'empire et qui s'entassaient dans les faubourgs miséreux de Rome.

Un vrai Romain de souche ne pouvait que mépriser ces étrangers qui pratiquaient un terrorisme suicidaire qui les vouait au martyre. Ce furent pourtant ces terroristes suicidaires qui détruisirent Rome. Mais cela uniquement parce que  les Romains avaient cessé d'être des Romains dignes de ce nom car ils ne croyaient plus en leurs valeurs. Ils étaient devenus lâches et corrompus et les meilleurs d'entre eux rejoignaient peu à peu les chrétiens qui faisaient preuve de cette foi et de ce courage que les Romains avaient perdues.

Confrontés aux kamikazes de l'Etat Islamique, nous devrions méditer cette histoire avant que notre décadence ne soit définitive.

 

La solution est en nous.

La solution est en nous mais d'abord quelle est la question ?  Ce n'est pas du Woody Allen mais ça y ressemble. Ne passons nous pas nos vies à poser des questions inutiles ?

Nous ne pouvons pas répondre aux questions posées par notre existence mais nous sommes contraints de constater que nous vivons et que nous mourrons. Dès lors pourquoi poser des questions ? Vivons bien pour bien mourir.

Dès mon premier souffle le but de ma vie c'est mon dernier souffle, donc vivons bien pour parvenir à la bonne mort. Mais à chacun sa réponse et la mienne ne peut vous être communiquée.

Il reste cependant des esquisses de réponses collectives et là-dessus je renvoie le lecteur au dernier numéro hors série n° 4 de la revue Inexploré .

Je vous cite des extraits de l'article de Stéphane Allix, directeur de la rédaction et fondateur de l'INREES.

" A l'origine de tous les grands courants de pensée se trouve une expérience spirituelle...intime bouleversante et difficile à partager .." Vous imaginez la suite, d'autres croiront avoir compris ce que l'inspiré tente d'exprimer et ils finiront par créer...une religion. Vous comprendrez pourquoi en ce qui me concerne je me garde bien de vous parler de ma réponse. Mais continuons l'article de Stéphane Allix.

"Une religion est née et permet le partage et la diffusion très large d'un enseignement dont la source est devenue extérieure à celles et ceux qui le suivent, mais il est important de retenir que ce qu'a vécu son fondateur est à la portée de chacun d'entre nous" 

Résumons nous. Bouddha, Jésus et Mahomet ont vécu des expériences qui sont à la source du bouddhisme, du christianisme ou de l'islam . Exact et cela vaut pour toute expérience extraordinaire qui suscite une histoire acceptée par un public. Donc si vous ne voulez pas fonder de secte ou de religion fermez-la,  et consacrez vous à la solution qui est de préparer votre bonne mort toute votre vie.

"L'expérience spirituelle est accessible"

Certes mais si vous appelez expérience spirituelle celle de la drogue en dehors de toute discipline expérimentale vous pouvez aboutir à la pire des expériences, celle de la mauvaise mort sous l'effet d'une overdose.

De la même manière l'expérience des esprits ou celle des réalités de contactés de type ovnis sont des expériences qui ne peuvent être considérées comme des solutions, car elles tendent à nous amener à  vouloir échapper à cette vie quotidienne qu'il nous faut vivre dans le quotidien et le concret. Les médiums ont des vocations particulières parfois lorsqu'ils ne donnent pas dans le charlatanisme, mais généralement la pratique médiumnique peut déséquilibrer les meilleurs, comme le cas de Victor   Hugo le montre. 

Conclusion  Pour vivre bien et se préparer la bonne mort il faut vivre dans l'Esprit en partant de l'axiome que la création est Eternelle et que nous en sommes partie prenante... pour le meilleur et pour le pire, en cherchant le meilleur et en ignorant le pire. La solution est en nous oui, mais elle est toute simple, elle consiste à avoir foi dans la Vie en réalisant le Beau, le Bien et le Juste.

François ? Non Gorby......

Brave homme mais pathétique ce François ! Il prétend toujours réformer son église et il rappelle un autre brave homme, réformateur lui aussi. 

Rappelez vous ce n'est pas si vieux. Il s'appelait Gorbatchev et c'était un communiste éclairé qui voulut en finir avec sa nomenklatura de clercs rouges et sa doctrine. Il appelait ça la pierestroika. On connait la suite.

A Rome ils appellent ça l'aggiornamiento et c'est un sacré foutoir depuis qu'ils essaient de réformer le système. En fait c'est de pire en pire car la nomenklatura romaine lutte pour sa survie.

Gorbachev  avait suscité une énorme sympathie de par le monde. Partout les médias célébraient Gorby. Pauvre Gorby !

Aujourd'hui les mêmes médias font la louange de François le réformateur. Cherchez l'erreur, ou plutôt les ressemblances. On ne réforme pas les nomenklaturas car elles ne sont pas réformables, elles finissent par disparaitre. Après la fin de l'URSS, vivons nous les prémices de la fin de Rome ?