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Islam - Page 6

  • Michel Onfray et le choc des civilisations.

     

     

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgSelon Michel Onfray la France serait islamophile  à l'intérieur et islamophobe à l'extérieur. La formule est frappante mais elle traduit simplement la réalité de la relation particulière de la France à l'islam. Celle-ci est très ancienne et remonte à l'époque des croisades lorsque s'affrontaient deux visions religieuses du monde, celle de l'Orient musulman et celle de l'Occident chrétien entrainé par les Francs.

    De cette époque remonte la relation particulière que la France avait face à l'islam en tant que puissance  latine gardienne des lieux saints chrétiens,  tout comme la Russie d'ailleurs au nom du christianisme orthodoxe. Occident et Orthodoxie étaient tournés vers Jérusalem par le lien sacré  de la foi monothéiste au même titre que l'islam. C'est ce lien qui manque aujourd'hui; ce qui rend le dialogue et la paix impossible à Jérusalem.

    Au 20 è siècle en effet, la révolution mondiale athée du communisme et du libéralisme ont aboli  la relation sacrée de l'Occident et de la Russie aux Lieux Saints et à Jérusalem. Ce lien sacré fut remplacé  par une relation fondée sur des intérêts géopolitiques et économiques avec le nouvel Etat sioniste dont on sait qu'il fut  fondé par des juifs socialistes et athées.

    On connait la suite et l'impossible dialogue face à l'irrédentisme arabe fondé sur la religion musulmane.

    Michel Onfray  y voit un choc de civilisations entre l'Occident rationnel et l'Orient arabo musulman, entre le monde de la raison et celui de la  foi. Il a raison et c'est ce qui explique qu'au sein même de notre école la culture musulmane entre en collision avec une culture qui ignore Dieu. C'est là la source du problème. Foi et raison sont pourtant conciliables mais pas pour l'athée Michel Onfray qui ne comprend pas l'univers des croyants.  Pour que  France et  islam se comprennent, il y faudrait un retour à Dieu de personnes comme Michel  Onfray justement.

    Sans ce retour à Dieu, en France comme ailleurs en Occident il est impossible de ramener la paix dans les consciences comme entre les civilisations.

    N'en déplaise aussi à l'athée Mélenchon sa France wokiste  ne peut éviter la collision frontale avec l'islam. 

    Pour qu'il n'en soit pas ainsi, l'Occident doit réarmer moralement et se ressourcer dans sa propre tradition sacrée monothéiste.

    Rêvons un peu pour conclure. Imaginez un peu que la France redevienne le soldat de Dieu comme elle sut l'être parfois dans son histoire ? Cela changerait la donne en Europe et au Moyen Orient. De Paris à Ryad, en passant par Moscou et Jérusalem, un nouvel ordre pacifique pourrait se mettre en place, y compris même sans la bénédiction de l'Oncle Sam ou de Pékin.

  • Mgr Marc Aillet et Pascal Praud.

     

     

     

    400px-Dome_of_the_rock_distance.jpgC'était sur Cnews et j'ai retrouvé l'interview sur Internet. Mgr Marc Aillet répondait à la question posée par Pascal Praud, à savoir " l'Eglise ne doit-elle pas se moderniser ?" Bonne question de Pascal Praud  mais question  mal posée qui confond une fois de plus l'Eglise et le catholicisme.

    Pascal Praud est excusable car en France le conditionnement historique et culturel fait souvent de vous soit un athée ou quelque chose comme ça, soit un gentil sceptique,  mais dans tous les cas quelqu'un qui confond l'Eglise et le peuple de Dieu avec sa seule expression latine et romaine. 

    Mgr Marc Aillet n'a pas cette excuse, il confond volontairement l'Eglise avec une église, celle de Rome, où il est d'ailleurs mal vu pour ses positions traditionalistes. 

     Dans sa réponse, Mgr Marc Aillet montre simplement qu'il a compris l'aspect intemporel de l'Eglise. Il la définit comme le Verbe de Dieu, c'est à dire la parole de Dieu, incarnée dans la personne de Jésus. 

    C'est un point de vue qui réduit  l'incarnation du  Verbe à la personne de Jésus. S'agissant de ce dernier j'aurais  envie d'apprendre l'araméen, la langue de Jésus, pour mieux comprendre ce Verbe qui passe à travers lui, mais je ne m'aventurerais pas à en dire plus car là commence les difficultés.

    Pour un musulman en effet le Verbe, la parole de Dieu a été dictée par Dieu à Mahomet et  recueillie dans le Coran; ce qui fait de l'arabe la langue sacrée. Là encore ça m'intéresse en tant que linguiste mais ça ne résout pas mon problème. 

    Cette réduction du Verbe à des récits particuliers exprimés en diverses langues complique la compréhension de la Religion,  c'est pourquoi le chrétien monothéiste que je suis se demande s'il ne serait pas plus simple, et plus juste, de penser que le Verbe est dans l'âme de tout homme qui adore Dieu en conscience et vérité ?

    C'est d'ailleurs Jésus lui-même qui nous incite à le faire, j'ai vu ça quelque part dans l'Evangile. Jésus avait compris que la lettre de la Loi peut en tuer l'Esprit en créant la division entre les hommes. Ceci est illustré par l'histoire du monothéisme. Rappelons celle-ci.

    Donné par Dieu à Moïse, la Loi fut juive d'abord, puis elle fut renouvelée par Jésus, et enfin elle fut rappelée par Mahomet. La Loi sous tend les monothéismes tout en les divisant, faute d'être vécue d'abord en conscience et vérité. 

    Mais bien avant Moïse, la  Loi et la Religion apparaissent lorsque le singe devient humain et commence à spéculer sur l'Au-delà Là commence la Loi avec les rituels et les tabous qui sont le début de la Religion. Il est donc juste de dire que la Loi est divine et naturelle.

    La  Loi divine et naturelle  sous tend l'Evolution collective de l'humanité et des Univers, au même titre que celle de toute âme qui adore Dieu en conscience et vérité. La Loi oriente vers Dieu comme le magnétisme oriente la limaille de fer vers le nord.

    Si donc modernisation de l'Eglise il doit y avoir, elle ne peut être que  celle de la pensée théologique dans la perspective  eschatologique de la réunion du peuple de Dieu. Celui-ci est divisé entre Israël, l'Eglise et l'Umma. Mais pour le retour à l'unité, il faudrait qu'au-delà de notre triste actualité, les rabbins finissent  par comprendre que le peuple élu ne se réduit pas à Israël, mais qu'il est constitué de toutes celles et ceux qui adorent Dieu en conscience et vérité au-delà des habillages culturels et confessionnels. 

    Mais bien sûr vous n'êtes pas forcé de croire le vieil imbécile qui écrit ces lignes, même s'il les écrit en conscience et vérité.

     

  • Arménie / Israël le chagrin et la pitié.

     

     

    imagesHX74162B.jpgNettoyage ethnique au Haut Karabagh, pogrom dans un kibboutz israélien, ces horreurs perpétrées par des musulmans sur des juifs et des chrétiens rappellent le temps des guerres de religions. Il n'en est rien et ce serait  réducteur de le penser.

    Il n'en est pas moins vrai qu'en Israël comme en Arménie la civilisation de l'islam s'oppose à celle des judéo chrétiens. Et il en est de même au cœur des sociétés occidentales en conséquence de l'immigration musulmane massive qu'elles ont accueillie au cours du dernier demi siècle. 

    Ce constat aurait dû  amener une réflexion sur les politiques migratoires et leurs conséquences culturelles de nature ethno religieuse. Au nom de la croissance et du tout économique il n'en fut rien, et aujourd'hui l'Occident est confronté à une guerre de civilisation qu'il peine à assumer au sein de ses propres frontières.

    Les opinions occidentales commencent tout juste à réaliser que l'universalisme judéo-chrétien n'est qu'un point de vue étranger au reste du monde, mais la mobilisation des esprits est lente.  L'UE persiste dans l'aveuglement. Non seulement elle est incapable de garder ses frontières mais elle s'arrange  avec les barbares des steppes pour préserver le business qui sent le pétrole.

    Israël n'est pas en reste avec ses ventes d'armes honteuses aux Turcs, celles-là même qui ont permis aux Azéris de compléter le génocide arménien de 1915, en attendant sans doute d'en finir définitivement avec l'Arménie.

    Ce  sont ces compromissions dignes du temps des collabos, qui encouragent  les terroristes à passer à l'attaque sur tous les fronts. 

    Il n'est pas trop tard pour réagir, mais pour cela il faut d'abord désigner notre premier ennemi, à savoir notre propre lâcheté.