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Agenda - Page 100

  • Ukraine : jusqu'à la victoire finale ?

    Ce n'est que le  billet d'humeur, de mauvaise humeur de quelqu'un qui salue avec respect les hommes qui meurent en Ukraine mais qui désespère de les voir mourir pour rien.images (10).jpg.

    En effet, il n'est pas nécessaire d'être un grand stratège pour comprendre qu'il n'y a pas de victoire finale en Ukraine mais l'enlisement des deux camps dans une situation moyen-orientale à la Syrienne. 

    Malheureusement les esprits mauvais, voire indignes, qui se prennent pour de grands stratèges, s'obstinent dans l' erreur et il en ira ainsi aussi longtemps que la révolte des peuples ne les aura pas mis hors d'état de nuire. Mais il faut les nommer.

    Poutine d'abord, ce despote asiatique perdu dans ses rêves archéo historiques. Biden ensuite, ce vieillard symbole d'une Amérique en déclin qui tente de maintenir ses positions géostratégiques, en particulier en Europe. Poutine comme Biden rivalisent dans l'inconscience et la boursouflure des égos, mais ils ne sont pas les seuls.

    En Europe il faut évoquer l'action malfaisante du flamboyant Boris Johnson qui, entre deux cuites churchilliennes, n'a cessé depuis des années de promettre monts et merveilles au cabotin de Kiev. C'est son action occulte (et celle des Américains) en Ukraine qui rendit impossible l'application des accords de Minsk négociés par l'Allemagne et la France. Le clown peroxydé vient de disparaître politiquement mais le mal est fait.

    A Kiev Zélensky croit encore à ses promesses d'ivrogne. En bon acteur qu'il est, il fait le beau avec la mort des Ukrainiens pour quelques dollars et les applaudissements de l'Otan.

    Résultats de ces rêves paranoïaques et éthyliques, la guerre d'Ukraine n'est que pourrissement et combats absurdes pour quelques mètres de terrain Elle détruit l'Europe et entraine un déséquilibre mondial aux conséquences économiques, écologiques et politiques terrifiantes 

    Allons-nous supporter cette absurdité pendant quatre ans encore ? Qu'attendent les Européens pour siffler la fin de la partie qui se joue sur leur terrain et sans leur avis ?  Samedi dernier 100 000 tchèques ont manifesté pour la paix et cela commence à se savoir malgré la censure de nos médias. Cette manifestation monstre pourrait bien en annoncer d'autres partout en Occident.  Le retour à la raison et à la table de négociation s'impose avant que les peuples ne s'agitent dangereusement et ne compliquent la situation. 

  • Une brève histoire du catholicisme.

    images - Copie (2).jpgPendant des millénaires la religion de l'Egypte pharaonique et la civilisation égyptienne ne firent qu'un, puis  disparurent ensemble. Mais dans la vallée du Nil, et au moyen orient, le terreau des religions et des civilisations  était resté particulièrement fertile, j'ai nommé la Gnose.

    C'est en elle que s'enracina le christianisme qui devint plus tard le catholicisme en Occident.

    Comparé à l'ancienne religion égyptienne cette religion  paraît  bien jeune, 2000 ans à  peine, et pourtant  certains annoncent déjà sa disparition. C'est oublier que le terreau gnostique existe toujours et que bien des métamorphoses caractérisent l'histoire des religions.  Cela vaut réflexion.

    En 2022 le catholicisme est effectivement en crise. Depuis des années le pape et sa cour de fanfreluches cardinalices font le spectacle pour la plus grande joie des médias. Le problème est qu' à force de ne rien  voir, ou entendre, le pape et ses cardinaux n'osent plus rien dire, de crainte de n'être pas crédibles. Ils se chamaillent tandis que l'église catholique, devenue l'église cathodique, est maintenant l' église chaotique.

    Le Vatican se transforme en  maison de retraite pour vieux ecclésiastiques, mais  il reste  un patrimoine folklorique précieux. Comme  la monarchie britannique, il propose  ses timbres, ses gobelets et autres accessoires pour touristes

    Le catholicisme cependant ne se réduit pas à ce tableau et il faut rappeler que cette religion  est en crise depuis ses origines. Une crise de plus à Rome  ce n'est pas grave, et celle que nous vivons est même salutaire, car elle est apocalyptique, c'est à dire créatrice. Pour le comprendre il faut lire correctement l'évangile de St Jean, c'est à dire de manière initiatique, et savoir y reconnaitre  la promesse de Dieu :  " Je ferai toutes choses nouvelles"  ( Jean II)

    Le récit  des  religions se termine par une apocalypse le plus souvent, et cette idée est partie intégrante de la doctrine chrétienne. Pour les premiers disciples du Christ elle était imminente, et elle devait  voir le retour de Jésus sur terre . Puis l'Empereur  romain créa  la nouvelle religion d'Etat romaine, c'est à dire le catholicisme,  et l'on cessa d'attendre la fin des temps. La suite est connue, et de crise en crise, 2000 ans plus tard,  voici une nouvelle crise que d'aucuns annoncent comme finale.

    C'est manquer de foi en l'avenir. Mais il est vrai que  ce qui  est vermoulu dans la religion catholique pourrait bien disparaitre, j'ai nommé  la bureaucratie ecclésiale et le dogmatisme intellectuel, bref ce qu'il faut décaper pour une restauration réussie de l'édifice. Une crise plutôt positive donc.

     Il faut comprendre en effet que l'évolution du monde, des idées et connaissances, rend  folklorique la théocratie vaticane. Une nouvelle métamorphose se prépare et  seuls les intégristes s'arcboutent sur la conception césaro papiste du catholicisme. Le pape lui-même a compris qu'il faut passer à autre chose mais il ne sait pas comment faire, ni dans quelle direction aller. Et nul n'ose lui dire qu'il ferait bien de remettre en question, et  sa fonction, et l'usage qu'il en fait.

    Mais au cas où il aurait besoin d'une opinion, qu'il  soit permis à un baptisé catholique d'exprimer la sienne, tant au plan théologique qu'institutionnel.

    Au plan théologique il serait bon de retrouver le caractère initiatique  du christianisme des origines, ceci permettrait  une lecture renouvelée de la foi catholique. 

    Quant à l'institution romaine,  elle est très relative et a perdu toute fonctionnalité. Un peu d'histoire nous rappelle qu'elle fut plus conquise par les Barbares qu'elle ne participa à leur évangélisation.  Faut-il rappeler au pape que l'Europe encore barbare du haut moyen-âge fut évangélisée par Saint Colomban et  ses églises celtes autonomes  ?   Rome ne les ramena dans son giron qu'après qu'elles eurent achevé leur travail missionnaire.

    L'histoire se répète. Voici de nouveau les temps obscures et ensauvagés, et le retour des Barbares. Dans nos banlieues ils renouvellent le monde mais ne sont pas encore évangélisés. Ils le seront car Dieu est le plus grand, et ils en sont d'accord, et c'est fondamental.

    Mais il faut leur apporter la bonne nouvelle de l'Evangile qui rend civilisé. Telle est l'urgence de l'heure. Dans cette mission Rome est bien loin. Mais c'est pas grave. Ultréïa ! En marche !  le catholicisme est devant nous !

     

     

  • France 2022 : le réalisme enfin ?

    200px-De_Gaulle-OWI.jpgIl y a 60 ans les accords d'Evian furent la plus grande escroquerie diplomatique dont fut jamais victime la France, non par la faute de De Gaulle mais du fait de la duplicité, de la " takya" des Algériens. La  visite du Président Macron en Algérie en ce mois d'août 2022  marque-t-elle la fin de  l'escroquerie et le début d'une relation honnête et réaliste avec l'Algérie ? Ou le pacte conclu avec le président algérien  ressemblera t-il à tous ces accords  signés avec l'Algérie depuis 1962 et qui ne furent jamais respectés par ce pays ?

    Il serait peut-être temps d'en tirer les conclusions qui s'imposent, à savoir qu'un pacte avec  l'Algérie n'est valable que si Paris ne craint pas d'entrer  dans le rapport de force pour le faire appliquer. Cela s'appelle du réalisme et de la Realpolitik.

    S'agissant de l'Algérie il faut se souvenir du réalisme de De Gaulle. Un peu d'histoire pour comprendre.

    En 1958 la France avait gagné la guerre sur le terrain. La frontière était étanche et le territoire bien quadrillé et contrôlé. Mais De Gaulle qui voyait loin, avait compris que la poussée démographique algérienne allait se déverser sur la France au risque de transformer Colombey les deux églises en Colombey les deux mosquées. Il décida donc de nous couper de l'Algérie pour préserver l'identité française.

    Vainqueurs sur le terrain les militaires se sentirent trahis mais ils ne voyaient pas plus loin que le bout de leurs képis. Dans le même temps  les médias français et internationaux se faisaient les relais de la propagande du  FLN. Ainsi se constitua le mythe de la victoire des "chouaadas" ( martyres)  sur l'armée française. Ce mythe soigneusement entretenu depuis 60 ans constitue cette fameuse rente mémorielle dont vit encore le régime politique algérien.

    Sur le sujet les historiens sauront distinguer le mythe et la vérité historique mais cela n'est vraiment pas la question du jour. En cette année 2022  le  monde  bascule dans une crise énergétique et écologique  sans précédent , une crise qui modifie tous les équilibres globaux. C'est dans ce contexte que s'inscrit la relation franco-algérienne. 

    Soixante ans après l'indépendance algérienne le problème démographique demeure et le dossier de l'immigration est devenu explosif. Les accords d'Evian jamais appliqués côté algérien, polluent encore le droit français sur les questions de citoyenneté et d'identité et ils imposent trop souvent à la France de subir la loi de la démographie algérienne. Avant que  de parler  d'immigration choisie on aurait aimé qu'Emmanuel Macron annonce que la France ne supporte plus  l'immigration subie, à commencer par celle des délinquants.

    Quant à la crise écologique et énergétique mondiale elle peut aider à rapprocher le deux pays au plan des coopérations concrètes. L'Algérie aura bientôt d'énormes difficultés en matière de gestion de l'eau mais la France est de plus en plus impactée par la sécheresse. Elle a des problèmes énergétiques mais il n'est pas sûr que l'Algérie gère bien sa rente gazière qu'elle doit d'ailleurs à la France. Quel est donc l'intérêt commun ?

     Le temps n'est plus aux illusions et rancœurs de la politique, mais au traitement réaliste des dossiers. Il implique une prise de conscience commune  de l'ampleur des défis à affronter ensemble. Ce n'est que sur cette base  que les deux nations peuvent  construire une relation d'avenir,  le reste n'est que littérature ou histoire.