La religion est un sujet sérieux à condition de la pratiquer avec humour, cela est particulièrement vrai en Italie. Dans ce pays dont on dit souvent que la situation est tragique mais pas sérieuse, le pape François et Matteo Salvini se livrent un combat médiatique digne de la Commedia dell' Arte. La farce s'appelle " Plus catholique que moi tu meurs !"
Tous les deux mettent le chapelet, la Sainte Vierge et les migrants au service de leurs intrigues politiques avec pour résultat que les catholiques italiens ne savent plus à quels saints se vouer !
Majoritairement opposés à l'accueil des migrants, ils soutiennent massivement Matteo Salvini contre la hiérarchie gauchiste autour de François. On peut y voir un retour au moyen-âge lorsque les partisans de l'autorité du pape s'opposaient aux adversaires du pouvoir clérical, conflit immortalisé par Dante et la littérature autour des Guelfes et des Gibelins.
Mais nous vivons au 21 è siècle et la pantalonnade italienne révèle un clivage très profond au sein de l'église catholique. Dossier à suivre de très près.
Greta Thunberg est une autiste déclarée qui voit dans son autisme le fondement de ce qu'elle pense être sa mission. Certains y voient une raison de la disqualifier au nom de la raison et du bon sens. Pourtant dans les sociétés traditionnelles les bizarres, voire les fous, sont considérés comme habités par l'inspiration divine. Je n'irai pas jusque là car la France n'est pas une société traditionnelle, mais elle a une histoire et je n'oublie pas le rôle qu'y joue Jeanne d'Arc.
Elle s'appelle Greta Thunberg, une simple gamine, une ado comme les autres, sauf qu'elle a lancé un mouvement mondial de grève de l'école le vendredi pour inciter les dirigeants du monde à prendre conscience de l'urgence écologique. Son régistre est apocalyptique, ce qui lui vaut d'être reçue par les chefs d'état..... comme le pape.