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Agenda - Page 225

  • Hommage à Benoît XVI

     Un2-BENOIT-16-ET-TEMPLIER.jpge petite explication concernant l'image : elle illustre le délire de la théorie du complot et constitue de la désinformation historique.

    Le symbole des Templiers appartient à l'Eglise toute entière et les croisades ne furent que la réponse de l'Occident à l'agression musulmane contre les pèlerins chrétiens.

    Mais revenons à notre époque pour parler de nos derniers papes. Lequel préférez-vous ?

    Le comédien Jean-Paul II qui mit en scène à merveille l'église catholique et sa personne tout en escamotant les problèmes du catholicisme ?

    Ou le Jésuite actuel ? ( jésuite aussi dans le mauvais sens; ce qui commence à se voir).

    Au comédien et au jésuite je préfère quant à moi Benoît XVI. Ce dernier vient de fêter ses 89 ans et  je lui souhaite un bon anniversaire. Je préfère Benoît XVI au nom de la vérité, et contre le jésuitisme ou la comédie à l'italienne qui caractérisent trop souvent  le catholicisme romain.

    J'aime Benoît XVI parce qu'il ne chercha pas à plaire aux médias comme le fit le pape Jean-Paul II, ou encore à les instrumentaliser par la provocation comme le  Jésuite François. Benoît XVI rappela simplement que le catholicisme est une robe sans couture qui se tisse depuis 2000 ans sans suivre les modes. Pire, il osa dire des vérités sur l'islam qui aujourd'hui sont enfin admises.

    Son successeur provoque l'opinion publique et s'empêtre dans son jésuitisme. Un simple exemple permet de comprendre l'impasse du jésuitisme : il dit comprendre les homosexuels mais il refuse la nomination d'un ambassadeur homosexuel auprès du Saint Siège. Il fustige la Curie et prétend qu'il veut réformer l'institution,  mais il n'a pas le courage d'aller au fond des problèmes. Il lui faudrait pour cela dire que la doctrine et la morale sont ce qu'elles sont, et que nul ne peut y toucher sans détruire tout l'édifice. C'est cela qu'avait compris Benoît XVI qui n'avait plus la force de le rappeler et qui préféra démissionner.

    Au nom de la vérité il faut oser affirmer que l'héritage dogmatique et moral du catholicisme romain sont intangibles car ils constituent le coeur de l'identité catholique. Ce rappel romain n'interdit pas d'enseigner que l'Eglise et le peuple de Dieu sont plus que la version romaine du catholicisme. Et il faut rappeler que le mot grec catholicos veut dire universel. L'Eglise est romaine, mais également multiple, le modèle romain du catholicisme n'est qu'une variante chrétienne parmi d'autres. En d'autres termes il faut que le pape redevienne l'évêque de Rome, ni plus ni moins, et qu'avec lui le Conseil oecuménique des églises joue enfin son rôle !

    Il faut dire cela au nom de la vérité, cette vérité si chère à  Benoît XVI . Qu'il continue dans la paix de la prière et de sa préparation au grand départ !

    Quant à son successeur qu'il renonce à son jésuitisme et laisse émerger l'Eglise à Rome !..

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Cathodique ou catholique ?

    images - Copie.jpgLe pape vient de faire un joli coup de pub en ramenant au Vatican des réfugiés musulmans. En agissant ainsi il est sûr de se concilier la bien pensance médiatique internationale mais qu'en pensent les catholiques ?

      

  • Idoles politiques et spiritualité

    sans-titre.pngLes noctambules de "Nuit debout"  adorent une idole qu'ils appellent La République et en cela ils retardent de plus d'un siècle car la République n'est plus cet idéal qui anima bien des révolutionnaires, elle est, à l'image du monde d'aujourd'hui, un faux semblant qui ne peut remplacer une spiritualité. Mais qu'est-ce qu'une spiritualité ?

    C'est  un lien vital entre l'individuel et le collectif et l'individu et lui-même.

    Je dis bien spiritualité et non religion car la religion est précisément le début de la politique avec ses dogmes, ses tabous, ses idoles idéologiques et surtout ses implacables luttes pour le pouvoir. L'Etat Islamique est la caricature parfaite de la religion/politique.

    Un exemple qui devrait faire réfléchir nos jeunes noctambules en quête quasi religieuse d'une  idée politique qui pourrait bien les amener à une forme de dictature.

    La spiritualité au contraire peut être vécue, en politique comme en religion, sous réserve qu'elle puisse s'y épanouir dans un climat de liberté. Mais ce climat de liberté n'est pas celui du libéralisme économique et libertaire de notre société de consommation. Celle-ci ne cesse de nous proposer des idoles à adorer et nous éloigne de la conscience qui donne vie au progrès spirituel comme à celui des sociétés humaines.

    Le pape François en sait quelque chose . Il sait qu'il n'y a pas de progrès spirituel sans la liberté de la conscience, mais il est prisonnier de l'institution catholique et de  ses dogmes qui étouffent l'authentique spiritualité chrétienne !