Pour entrer au Panthéon, aujourd'hui comme hier, il ne suffit pas d'avoir quelques qualités, mais comme pour la Légion d'honneur ou la béatification catholique, il faut surtout avoir le bon lobby pour soi.
En ce moment le bon lobby est celui du cinéma et des médias bien pensants, j'ai nommé cette nouvelle cléricature qui, à Hollywood ou au Festival de Cannes, décide de la morale du jour et de ce qu'il faut penser. Ce lobby est de plus en plus expression de la culture féministe, il n'est donc pas étonnant que deux femmes aient eu accès au Panthéon récemment. Après Simone Weil, voici Joséphine Baker bientôt promue. Rien à y redire ces deux femmes le méritent amplement.
Le problème est qu'il ne faudrait pas chercher bien loin pour trouver des hommes et des femmes qui auraient largement mérités d'être promus eux aussi. Mais c'est ainsi, Sciences Po ou le Panthéon sont désormais soumis aux critères de la discrimination positive et à la loi des minorités.
Dommage j'avais mon candidat, un génie rigolard qui avait tout compris. J'ai nommé Henri Salvador, je l'imagine reposant en paix au Panthéon en rigolant de nous voir nous démer… avec ce qu'il avait annoncé. Il était issu d'une minorité lui aussi; ce qui est un bon critère de sélection, malheureusement pour lui il ne remplissait pas tous les critères.
D'abord c'était un Français de souche de longue date, il n'était pas un franco ceci ou franco cela comme c'est la mode aujourd'hui et ses ancêtres martiniquais étaient déjà français quand les savoyards ne l'étaient pas encore. Peut-être eût-il été avisé de le désigner comme afro français plutôt que martiniquais, ça sonne plus politiquement correct.
Mais cela n'aurait pas suffi, car il avait contre lui un handicaps insurmontable. C'était un homme ! C'était même un vieux mâle, pas blanc certes, cette tare ultime lui ayant été épargné, mais c'était quand même un vieux mâle, il n'avait donc rien à faire au Panthéon de ces dames !
Faut rigolé…. faut rigolé. .orthographe politiquement correcte inspirée du français parlé à Haïti et malheureusement pas encore enseigné dans nos écoles à cause de tous les conservatismes qui s'opposent à la réforme de l'orthographe.
Faut rigolé, faut rigolé ............!
Kabul has fallen. Rudyard Kipling must have turned in his grave because Kabul ever was the limit to the white man's dreams and ambitions. There Alexander the Great 's vision of uniting the West to the East turned into an oriental mirage. History repeats itself.
Kaboul est tombé. Rudyard Kipling a dû se retourner dans sa tombe car c'est à Kaboul que l'homme blanc a porté le plus loin ses idéaux et ses ambitions. Celle d'Alexandre le Grand y avait trouvé les limites de son grand rêve d'unir l'Orient et l'Occident qui s'avéra n'être qu'un mirage oriental. L'histoire se répète.