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Agenda - Page 12

  • La paix par la raison.

     

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    Sans oublier les horrible guerres inter africaines non médiatisées,  la paix se fait attendre sur cette terre. 

    Pour ne mentionner que Gaza et l'Ukraine quelle est la situation ? 

    A Gaza d'abord. 

    La mort de Yahya Sinouar renforce la position de Benjamin Netanyahou. Soutenir ce dernier n'est pas incompatible avec la recherche d'un cessez le feu . Malheureusement la diplomatie française et présidentielle semble incapable de défendre cette position d'équilibre. 

    Qui ne souhaite en effet un cessez le feu le plus tôt possible à Gaza ? Mais encore faut-il aussi le vouloir aussi en Ukraine pour être cohérent, or  ce  n'est pas le cas, et l'on ne peut se réclamer du Droit en Ukraine et l'ignorer au Moyen orient, prétendre défendre un état souverain ici, et lui refuser de se défendre là-bas. On ne peut être belliciste en Ukraine et prêcher la paix à Gaza.

    La paix n'est pas affaire de cœur mais bien de raison, or le  moment est peut-être venu d'être réaliste,  à Gaza comme en Ukraine. Dans les deux cas, un des partis domine la situation sur le terrain. L'heure des comptes est venue et pourtant, ni le Hamas ni Zélensky ne l'admettent. Le premier sait qu'il peut exister  virtuellement encore longtemps avec l'aide de ses idiots utiles de l'Onu et de la diplomatie française, le second, maintenu sous transfusion par l'Amérique, fuit dans le délire d'un "plan de victoire". Ce dernier n'est rien d'autre que la nième version d'une politique qui consiste à entrainer l'Occident  toujours plus avant dans la confrontation avec les Russes.

    La raison n'est au rendez vous nulle part, et pour conclure il faut bien admettre que Netanyahou est contraint de continuer la guerre, tout comme l'Occident de céder au chantage militaire de  Zélensky.

    Comment en sortir ? En admettant la nécessité d'avoir un interlocuteur à qui parler. S'agissant de Gaza le monde arabe sunnite  pourrait être cet interlocuteur dans le cadre d'un projet de réorganisation de tout le Moyen Orient. A ce jour rien n'est en vue hélas et ni l'Amérique, ni encore moins l'Europe ne peuvent y changer quoi que ce soit.

    Il n'en est pas de même en Ukraine. Dans ce pays l'interlocuteur de l'Occident existe et ce n'est pas Zélensky mais bien  la Russie.

    En Ukraine  la Russie instrumentalise le sud global contre l'Occident à partir d'un conflit local dans lequel l'Occident s'est laissé entraîner à son corps défendant. La confrontation militaire est devenue une péripétie  dans une révolte mondiale anti occidentale que l'Occident n'a pas vu venir et qu'il n'a pas pensée stratégiquement. Il est donc en porte à faux et victime du maître chanteur Zélensky. Pour en  sortir il lui faut donc admettre qu'à l'échelle mondiale la perte du Donbass et de la Crimée n'aurait guère d'importance et pourrait être compensée en d'autres domaines dans le cadre d'un accord avec les Russes.

    Pourquoi pas dès lors  obtenir une trêve avec  la Russie pour geler le conflit, et donner à l'Occident le temps de se réorganiser ? Le temps dont il a besoin pour se mettre sur pied de guerre et  préparer  sa riposte globale au défi auquel il fait face partout dans le monde.

    Un trêve vaut toujours mieux que le pire, et en Ukraine le pire serait l'envoi de troupes de l'Otan alors même que l'Amérique devient un allié peu sûr, avec ou sans Trump. 

     

     

     

  • Pro russe ? Non gaulliste pro européen.

     

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    Peut on s'intéresser à la langue et à la culture russe sans être taxé de pro russe ? Peut-on penser que le maintien du soutien à Zélensky est contre productif ? Peut-on dire enfin qu'en Ukraine les intérêts de l'Union Européenne ne sont pas ceux de l'Amérique? 

    Oui on le peut, mais sous réserve aussi de se distancer de ces nationalistes, français ou autres, qui reprennent à leur compte la propagande et les bulletins de victoire russes. En d'autres temps ceux-là auraient été passibles de la cour martiale pour haute trahison.

    Ceci clarifié on peut, et l'on doit, réclamer la paix en Ukraine par simple réalisme, après avoir compris que les Européens, contrairement aux Américains ne peuvent continuer à soutenir Zélensky faute de posséder le dollar et les crédits du complexe militaro industriel US. Avec ou sans Trump le temps d'une explication avec l'Amérique semble inévitable.

    C'est ce qu'ont déjà compris les Moldaves. Ce peuple rendu  prudent par une guerre toute proche de le Moldavie, a décidé par référendum de ne pas se rapprocher de l'UE. Il a compris que l'UE n'est que l'arrière cour des USA, et ils ont refusé de  devenir une nouvelle Ukraine anti russe, inféodée à l'Amérique et donc non européenne. Ils ont compris que l'Europe n'existe pas sans autonomie stratégique, ils ont donc décidé de préserver la leur, toute limitée qu'elle soit.

    Bravo les Moldaves  ils sont gaullistes !

     

  • Lucie Castets et les saisons politiques.

     

     

     

     

     

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    Il n'y a pas de rubrique météo sur ce blog. C'est dommage car la présente note y aurait trouvé sa place.

    En effet après avoir chanté tout l'été Lucie Castets se trouve fort dépourvue depuis que l'automne est venu. Elle vient de renoncer à participer à une élection législative dans l'Isère en expliquant que les conditions n'étaient pas réunies pour qu'elle puisse jouer son rôle d'union de la gauche.

    Noble renonciation, mais les mauvais esprits inclinent à penser que le renoncement de Lucie Castets a une autre raison, à savoir que le prétendu " Front républicain" de l'entre deux tours des législatives du début d'été n'existe plus en cet automne pluvieux. Exit donc le tour de passe passe qui aurait pu faire élire une représentante de l'extrême gauche dans la partielle de la 1ère circonscription de l'Isère. 

    Lucie Castets n'a donc aucune envie de s'habiller d'une veste pour l'hiver. Ainsi passent les saisons en politique.