Pas d'argent, pas de guerre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Zélensky est revenu bredouille de Washington, il n'obtiendra pas les missiles "tomahawk" qui lui permettraient de frapper la Russie dans la profondeur, c'est à dire pas grand chose. Cet achat n'a de  sens que dans la perspective d'un prolongement de la guerre, mais sur le terrain il ne changerait pas l'enlisement actuel.

Trump préfère donc garder ses missiles et démontrer une fois de plus qu'il est à la fois le maître du temps diplomatique et le banquier incontournable du bastringue ukrainien. Pas de "tomahawks" pour l'instant. Cela lui permet à la fois de ménager le dialogue avec Poutine tout en prenant une option sur des ventes juteuses le jour où les Européens seront prêts à payer.

Car c'est là où le bât blesse pour Zélensky et les Européens,. Ceux-ci sont à court de fonds pour payer les armes américaines. L'Allemagne rechigne et la France  n'a pas les moyens de ses belles paroles. Ce cher Zélensky peut donc aller se rhabiller et la guerre pourrait bien se terminer, non pas faute de combattants (on peut encore vider les prisons ) mais faute de financements.  Trump pratique la désescalade diplomatique et financière afin d' étouffer le conflit. Encore un an et il méritera le Nobel de la paix qu'il a raté de peu cette année à Gaza. 

Le bastringue.

 

 

 

 

 

2022 c'est loin et la petite musique de guerre en Ukraine fait partie de l'atmosphère. On l'écoute distraitement  une peu comme les rengaines du vieux bastringue oublié au fond du café. Sauf que le propriétaire  est un ex kgébiste qui se prend pour un tsar de la vieille Russie.

 Pour exister  Poutine n'a plus que ses vieilles rengaines martiales  à offrir au peuple russe. Mais Imaginez un peu que la musique  s'arrête et que les soldats reviennent en Russie  sans parade victorieuse et avec des histoires horribles à raconter ?

Poutine imagine bien la suite car il sait qu'en 1917 la révolution a commencé avec le retour des soldats  Il lui faut donc continuer à faire marcher le  bastringue militaro industriel pour survivre.

Les Occidentaux s'y connaissent aussi en bastringue militaro industriel mais à la musique de bastringue ils préfèrent celle des tiroirs caisses. Trump y  excelle et il est le meilleur vendeur d'armes du monde. Mais c'est un esthete et il  préfèrerait bazarder le bastringue pour faire des affaires avec le kgébiste.

Problème Poutine s'obstine et les Occidentaux sont obligés de remettre  des pièces dans le juke box  en espérant que le bastringue finira bien par rendre  l'âme.

Cela peut prendre du temps,  la guerre en Ukraine est devenue routine et business, elle fait partie du décors désormais, comme les massacres du Soudan ou du Congo qui n'intéressent personne.

Heureusement il y a notre esthète, cette âme délicate qui ne supporte pas la vue du sang. Tout est donc encore possible en Ukraine car Trump pourrait bien avoir envie d'y faire la paix comme à Gaza. Et cela pourrait tout changer,  pour le meilleur ou pour le pire. Un sacré bastringue vous dis je !

 

 

Festival 1000 raisons de croire.

Source Festival 1000 raisons de croire de Nice.

Organisé à Nice avec le soutien de la municipalité le Festival 1000 raisons de croire est un bon exemple de ce que peut être le combat culturel au service  des valeurs chrétiennes qui  sous tendent notre démocratie. Remercions le maire Christian Estrosi d'avoir su le comprendre en apportant son soutien à ce festival de la foi.

Sans le respect de l'autre qu'implique le "Aime ton prochain comme toi-même" il n'y a ni paix ni démocratie nulle part au monde.

A travers les conférences, concerts et expositions le Festival a montré l'importance de l'apport chrétien dans notre culture, le nier au nom de la laïcité serait une régression et un appauvrissement.

A noter la conférence du Frère dominicain Yves marie Lequin sur "Dieu et la beauté chez Saint Augustin".   Merci à frère Yves Marie d'avoir fait de son mieux sur ce sujet difficile.  Merci  également aux peintres qui ont osé exposer leurs peintures religieuses chrétiennes au CUM (Centre Universitaire Méditerranéen) partenaire du Festival.

Petite déception cependant s'agissant des" icônes" exposées. Celles-ci ne méritent pas ce nom pour des raisons techniques mais l'important c'est d'essayer de faire connaitre Dieu par l'art. Merci d'avoir essayé et voir ma femme spécialiste de l'écriture d'icône  pour en apprendre plus.

Un regret je n'ai pu écouter les chants polyphoniques corses qui portent si haut vers Dieu, ni le concert de gospel. La richesse du festival obligeait à des choix d'emploi du temps hélas.

Pour conclure il faut parler de la conférence d'Eric Emmanuel Schmitt sur "les mystiques et visionnaires chrétiens". En fait l'auteur ne traita pas le sujet mais parla de lui-même et de sa conversion au christianisme .En particulier il rapporta une expérience personnelle au Saint Sépulcre. Selon lui il y sentit une odeur d'homme et un regard posé sur lui. Une expérience que l'on peut classer dans l'expérience mystique chrétienne comme dans les phénomènes paranormaux en général.

Il faut savoir que le tombeau du Christ n'a jamais été localisé par la science. La Tradition le place au Saint Sépulcre mais rien ne le prouve. On peut donc dire que le phénomène rapporté par  Eric Emmanuel Schmitt  illustre le rapport de la conscience avec le monde physique. S'agit-il d'une  hallucination ( ici olfactive  ?  Ou d'un signe du Ciel ? Les deux lectures sont possibles. Le croyant verra là un signe du ciel, le matérialiste une pathologie ( Eric Emmanuel Schmitt dut rester alité pendant son séjour à Jérusalem )

On peut penser qu'Eric Emmanuel Schmitt a eu la chance de savoir ce que Dieu voulait de lui à travers des signes, d'autres n'ont pas cette chance. Sans doute comme moi vous vous demandez ce que vous êtes venu faire dans ce foutoir qu'on appelle la vie ? Espérons que le Festival des raisons de croire vous aura un peu aidé dans votre réponse. A refaire donc c'est gratuit et ça ne peut pas faire de mal.