Zélensky est revenu bredouille de Washington, il n'obtiendra pas les missiles "tomahawk" qui lui permettraient de frapper la Russie dans la profondeur, c'est à dire pas grand chose. Cet achat n'a de sens que dans la perspective d'un prolongement de la guerre, mais sur le terrain il ne changerait pas l'enlisement actuel.
Trump préfère donc garder ses missiles et démontrer une fois de plus qu'il est à la fois le maître du temps diplomatique et le banquier incontournable du bastringue ukrainien. Pas de "tomahawks" pour l'instant. Cela lui permet à la fois de ménager le dialogue avec Poutine tout en prenant une option sur des ventes juteuses le jour où les Européens seront prêts à payer.
Car c'est là où le bât blesse pour Zélensky et les Européens,. Ceux-ci sont à court de fonds pour payer les armes américaines. L'Allemagne rechigne et la France n'a pas les moyens de ses belles paroles. Ce cher Zélensky peut donc aller se rhabiller et la guerre pourrait bien se terminer, non pas faute de combattants (on peut encore vider les prisons ) mais faute de financements. Trump pratique la désescalade diplomatique et financière afin d' étouffer le conflit. Encore un an et il méritera le Nobel de la paix qu'il a raté de peu cette année à Gaza.