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  • Le pape et le président.

     

    2939_2.jpgBelle image que ce jeune président français prenant  le vieux pape par le bras pour l'aider à avancer, belle image qui pourrait être le symbole d'une nouvelle alliance dynamique et créatrice de la France et de la papauté.

    Hélas ne rêvons pas, ce temps-là ne reviendra pas et aujourd'hui, à Paris comme à Rome nous vivons le temps  de la fin des nations; c'est à dire l'Apocalypse selon Saint Jean. C'est un temps de grand désarroi pour les hommes de peu de foi qui oublient qu'il est aussi écrit dans l'Apocalypse que Dieu fera " toutes choses nouvelles" ( Jean II )

    Puisse  la France le comprendre et se renouveler dans la foi pour mieux servir Dieu, y compris contre le pape s'il le faut ! Quant à ce dernier qui confond le train du monde avec l'Eglise universelle, faut-il lui rappeler que jamais Jésus n'a voulu l'église romaine, simple  fruit du hasard et de la nécessité, construite sur les ruines de Rome ? 

    Puisse t il  se rappeler qu'à l'origine il n'était que l'évêque de Rome, Primus inter pares, parmi d'autres évêques dont les églises étaient aussi légitimes aux yeux de Dieu que la sienne ! Qu'il s'en contente s'il veut faire progresser l'Eglise universelle ! Le reste appartient à Dieu seul.

  • Les racines chrétiennes de Marseille

     

     

     

     

    2939_2.jpgMarseille a des racines chrétiennes et il  est bon de le rappeler avant l'arrivée du pape au  cas où celui-ci l'aurait oublié. C'est ce qu'a fait Cnews dans son émission " En quête d'esprit" du dimanche 17 septembre 2023. 

    D'un point de vue patrimonial, on peut effectivement parler des racines chrétiennes de Marseille même si aujourd'hui la ville tend à devenir musulmane. C'est sans doute ce qui intéresse le pape. Entre le passé et l'avenir Marseille est en  effet un formidable laboratoire humain, pour le meilleur ou pour le pire. Pour l'instant ce serait plutôt pour le pire car si rien n'est fait il faudra bientôt rebaptiser la ville  Narcopolis.

    Pas le problème du pape, le sien est de redonner sens au christianisme dans un monde multiculturel. De ce point de vue Marseille est un lieu pour le faire. Pour cela on ne saurait trop conseiller à François d'oublier ses oripeaux romains pour s'appuyer sur la dimension orientale et arabophone du christianisme. Les églises orientales sont implantées à Marseille et l'Œuvre d'Orient est l'ONG ad hoc pour faire le job, c'est à dire assurer le rayonnement d'un christianisme ouvert sur  l'Islam et le judaïsme à l'horizon de Jérusalem. 

    Mais sous réserve que le pape ne nous impose pas sa vision subversive du monde. Quand les migrations deviennent invasions, et que le droit d'asile est détourné par le crime organisé le discours papal peut devenir complice du pire, ce qu'à Dieu ne plaise !

    Les racines  de Marseille sont chrétiennes en effet et elles vont loin,  jusqu'en Palestine. Mais François doit savoir aussi que Marseille c'est en France, ce pays qui ne rend de comptes qu'à Dieu, que cela lui plaise ou non !

  • Le Donbass comme le Haut Karabagh ?

     

     

     

     

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgComme en Afrique où les empires coloniaux ont laissé aux Africains des frontières qui ignorent les réalités humaines et ethniques du terrain il en est de même au Donbass comme dans le Haut Karabagh depuis la chute de l'Empire soviétique. Dans ces deux régions les tripatouillages politiques de Staline ont ignoré les réalités humaines avec pour conséquence que les populations russophones du Donbass et arménophones du Haut Karabagh ont été placés sous des juridictions étrangères à leurs cultures, leur langue ou leur religion. 

    Dans les deux régions c'est au nom du respect stricto sensu du Droit International que les dirigeants ukrainiens et azéris prétendent justifier leur recours à la force.  La question se pose donc de savoir s'il ne serait pas plus raisonnable de partir des réalités du terrain plutôt que des fictions juridiques afin de créer les conditions d'une paix durable dans les deux zones ? Pour l'Ukraine le temps de la raison semble bien oublié mais peut-être n'est il pas trop tard pour éviter le pire dans le Haut Karabagh ? Opposés en Ukraine, Russes et Occidentaux pourraient y retrouver l'occasion de se parler et d'œuvrer ensemble au maintien de la paix dans la région.