La mort de Napoléon survenue le 5 mai 1821, ne mérite ni excès d'honneur ni indignité. Le personnage fait partie de l'histoire française et ne peut être ignoré. Le Président de la République ne pouvait donc que commémorer sa mort sans pour autant célébrer une figure historique très controversée.
Passons sur les ridicules critiques des féministes et des lobbies noirs et racistes à son égard. Mais on peut à juste titre penser qu'il a prolongé dans le sang et la guerre les horreurs de la révolution. Paix à son âme ! les controverses sont inutiles et il faut savoir assumer l'histoire de ses aïeux.
Il faut aussi reconnaitre que Napoléon fut un génie, malfaisant certes, mais un génie qui parfois fut bien inspiré, et cela en particulier dans son rapport à Dieu et à la religion. Napoléon comprit que le pape et le catholicisme pouvaient servir les intérêts de la France sous réserve d'être contrôlés par l'Etat. Il appliqua la formule aux Juifs qu'il contraignit à s'organiser et à prier pour l'Etat et sa personne.
La leçon reste d'actualité. A quand l'abolition de la laïcité et la reprise en main des religions par l'Etat, à commencer par l'islam ?
Le pape les regarde et va les accueillir en toute illégalité, laissant ensuite aux dirigeants européens le soin de gérer le problème.
Il pleut sur la ville et clairsemés sont les cortèges syndicaux, la fête est passée, même la fête du travail. Mais de quoi est-elle le nom au juste ?