Le pape combien de divisions ?

Les paroles de Staline concernaient ironiquement les capacités militaires du Vatican. Aujourd'hui avec le pape gauchiste il faut les entendre dans un tout autre sens mais  aussi de manière ironique, à savoir que reste-t-il de l'unité du catholicisme ?

La reconnaissance par le pape de l'union civile pour les homosexuels ne va pas arranger les choses. Quelle est la position de l'église catholique sur le mariage et la famille désormais ?

Face à cette sécularisation croissante du catholicisme à quoi se réduit-il ? Aux Tradis ?  Qu'est-ce qui est sacré et qu'est-ce qui ne l'est pas pour un catholique  ?

Les musulmans,  les évangélistes  et les ultra orthodoxes juifs ne posent pas cette question. C'est pourquoi ils recrutent, tout comme les  Tradis et autres intégristes catholiques. Ce serai pourtant tellement plus simple si le pape n'engageait que lui même, c'est à dire le diocèse de Rome.

Guerre sainte au Haut Karabach.

Le monde rationnel imaginé après les horreurs de la seconde  guerre mondiale, le monde de l'Onu, de l'Otan et de l'UE, le monde des juges et de  l'Etat de Droit, est confronté au défi des nationalismes ethnico religieux. En France Emmanuel Macron croit encore pouvoir répondre à la barbarie islamique par  l'éducation, la raison, la République et  la citoyenneté, mais n'est-il pas déjà dépassé par l'évolution tragique du monde ?

Alors que l'Etat de Droit semble incapable de confronter le danger, ailleurs la réalité brute de la confrontation guerrière s'impose. La guerre sainte est de retour dans le Haut Karabach agressé par la Turquie. Face aux sbires islamistes d'Erdogan les soldats chrétiens arméniens mettent les symboles des croisés sur leurs uniformes ( source la Pravda du 22 octobre).

Rappelons que Poutine avait promis d'aller chercher dans les chi.. es les rebelles islamistes du Caucase. Il a tenu parole  et il a gagné, et nul ne s'avise de prendre des otages russes. Une leçon à retenir au cas où...

La raison est avec  Emmanuel Macron dans la lutte de civilisation qui s'engage sur notre territoire comme partout en Europe. Mais que peut la raison sans les tripes ? Face aux emballements tragiques de l'Histoire, une République musclée, libérée du gouvernement des juges,  est la dernière chance de la raison politique dans ce pays.

 

 

 

Dieu et César.

 

(La photo de cette note a été prise par mes soins au sommet du Sinaï à la fin du siècle précédent. Le Sinaï était alors accessible à tous, il est aujourd'hui interdit d'accès par les islamistes)

Ni le Sinaï, ni Dieu n'appartiennent  aux islamistes. Dieu est l'absolue liberté et  il est au-dessus de la République. Ce n'est pas la République qui  donne  sens au monde,  seul Dieu le peut. C'est le message que nous envoient les banlieues islamisées et que je partage en tant que chrétien.

Sauf que l'islam n'est pas Dieu, même s' il est de Dieu, même si son message  peut contribuer au renouveau culturel et civilisateur dont  le monde a besoin. Mais pour cela l'islam doit être vécu  selon la formule du Christ, en rendant  à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Ce qui n'est rien d'autre que la bonne définition de la laïcité.