Nous revivons le retour des Empires mais aussi celui du chaos médiéval car l'un va avec l'autre dans un monde livré aux féodalités en tous genres. La fin du mondialisme que nous vivons, c'est le Moyen âge, c'est à dire un monde organisé autour des points hauts protégés, les espaces civilisés, alors que partout règne le domaine de la violence incontrôlée.
Au coeur de l'Empire américain c'est la situation qui prévaut à la frontière mexicaine et dans l'Etat de Californie où le gouvernement fédéral doit envoyer la troupe. Mais c'est aussi la situation qui caractérise Haïti ou Gaza contrôlés par des voyoucraties, religieuses ou non. La France n'est pas épargnée et la violence délinquante y crée aussi des zones de non droit, parfois au niveau d'un territoire comme en Guadeloupe ou à Mayotte. Dans tous les cas il faut voir là les conséquences d'une explosion démographique non contrôlée. La même cause démographique produit les mêmes effets dans les banlieues occidentales déculturées et submergées par des ethnies non européennes.
La stabilisation de la situation ne peut intervenir aussi longtemps que des guerres poussent à l'exode des peuples entiers. Face au chaos mondialisé il faut bien constater la faillite des Etats.
Pour sauver les éléments de vie civilisées qui peuvent l'être des solutions privées vont sans doute apparaître, à commencer par l'éducation et l'école bien sûr, mais des mesures de protection privées seront sans doute aussi inévitables.
Nous sommes ici dans la prospective et loin du discours politique, mais le constat est vieux comme l'histoire de l'humanité : aujourd'hui comme hier les bandes nomades violentes et rapaces attaquent les sédentaires qui préservent les ressources et les normes de la culture.