Le théâtre politique bat son plein pour la plus grande joie des observateurs qui pourraient aisément tomber dans la méchanceté. Nous n'en serons pas et nous oublierons les habituelles tartufferies pré électorales. Plus intéressante nous semble la querelle des Anciens et des Modernes au sein des Républicains, ou se disant tels.
Opposer le "traître" Ciotti aux prétendus héritiers d'une "morale" gaulliste pour refuser toute alliance avec le RN donne le coup de grâce aux Républicains.
Nul ne peut prétendre parler au nom du gaullisme dans les circonstances actuelles. De Gaulle a su travailler avec les extrêmes lorsque la situation de la France l'exigeait. Il a récupéré de hauts cadres de l'administration de Vichy en 1945, à commencer par le Préfet Bousquet, l'urgence n'était pas à la "morale", mais à la reconstruction de la France.
Tout ce psychodrame autour de Ciotti est donc ridicule et se réduit à une querelle de vieilles peaux bien décidées à sauver leurs fiefs électoraux, les uns en allant vers le RN, d'autres vers les Macronistes selon les configurations locales.
Le gaullisme n'a rien à y voir. Mais ce qui est sûr est la fin des LR. Quant à l'esprit du gaullisme il faudra aller le chercher auprès des jeunes Républicains par exemple, ou d'individualités telles que François-Xavier Bellamy. Dossier à suivre.