En écoutant Emmanuel Macron proposer en Israël une coalition contre la barbarie j'ai eu l'impression d'entendre enfin la voix de la France. Mais faut-il le croire ?
Faut-il le croire car la meilleure réponse à la barbarie n'est elle pas d'abord de lutter contre elle en France même ? Or en France Emmanuel Macron se montre à la fois incapable de juguler la montée de l'islamisme et aveugle sur sa cause qui est l'immigration de masse incontrôlée.
Peut-on faire confiance à un homme qui prétend toujours une chose et son contraire ? Faut-il croire quelqu'un qui ne cesse de refuser de choisir son camp ?
Président d'un pays menacé de guerre civile est-il capable de choisir entre les petites ambitions politiciennes et une vraie politique de salut public ?
Aura t il compris la leçon qui lui a été donnée par ces foules arabes qui brûlaient son effigie tandis qu'il parlait à un vieux corrompu anti sémite qui, pas plus que le Hamas d'ailleurs, ne se soucie du peuple palestinien ?
Dès son retour l'opposition française devra exiger qu'il mette ses actes en accord avec ses paroles, en particulier en démasquant son laxisme judiciaire envers l'extrême gauche et l'islamo gauchisme, et en le contraignant à revoir la copie de sa loi sur l'immigration.
Mais n'est-ce pas trop demander à quelqu'un qui a été formaté à l'ENA pour gérer à bas bruit les réalités politiques plutôt que de les changer en assumant des choix clivants ? Si c'est trop lui demander il n'est pas l'homme de la situation.
Il lui faudra aussi remettre en cause une politique arabe qui n'est que démission et soumission. Qu'attend il pour dénoncer les accords d'Evian et en finir avec la repentance post coloniale qui paralyse la France et tout l'Occident ? Et que dire de son silence concernant ces états musulmans qui confondent le terrorisme et la juste cause palestinienne ? Au nom de la Realpolitik ?
Non car ce n'est pas de la Realpolitik que de laisser le Qatar acheter le PSG, nos armes et les consciences françaises pour mieux financer le Hamas. Cela n'est pas de la Realpolitik, Monsieur le Président, c'est de la forfaiture.
Voici l'heure de vérité, y compris pour vous, Monsieur le Président. Saurez vous y faire face ?