C'était le 15 août et avec mon beau-frère, anglais, et président d'un club de rugby du côté de Manchester, nous déambulions dans le port de Nice avec ces dames, fête de la Femme oblige, fête de la Vierge Marie qui en d'autre temps s'appelait Isis, Tanit, Vierge Mère.... elle a tant de noms selon les époques et les latitudes.
Mais à Nice, vieille ville catholique, c'est bien de la fête de la Mère de Dieu dont nous parlons, et ça se passait sur le port où une estrade et une grande croix attendaient les personnalités, tandis que les pointus ( les bateaux de pêche niçois traditionnels ) faisaient des ronds dans l'eau. Avec le beau-frère cela nous donnait soif et nous cherchions la bière malgré ces dames qui nous auraient volontiers entrainé vers l'estrade et la messe.
Nous en fûmes sauvés par la cavalerie salvatrice qui déboucha d'une rue adjacente, j'ai nommé la procession traditionnelle du 15 août. Maire et évêque en tête, la Vierge arriva en majesté tandis que les fidèles chantaient ( mal ) une sorte de cantique. Et tout ce petit monde s'en fût occuper l'estrade tandis qu'avec le beau-frère nous faisions pieuse retraite dans un bar pour y déguster les excellentes bières locales, celle du Conté de Nice ou encore la bière du Fada. ( publicité gratuite bien sûr ).
Honni soit qui mal y pense ! A ces esprits chagrins qui pourraient s'indigner de voir le maire de Nice participer à ce genre de manifestation je souhaite sincèrement qu'ils prennent des leçons d'humour et surtout de vivre ensemble comme ils disent. Et d'ailleurs pour être tout à fait inclusif et politiquement correct, je suggère aussi à notre maire de placer dans la procession, entre lui et l'évêque, une femme voilée à la mode palestinienne... histoire de marquer un peu de respect à cette Femme de Palestine, mère d'un certain Jésus qui parlait une sorte d'arabe.