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Alors qu'une nouvelle nation occidentale naît en Ukraine, les vieilles nations occidentales sont plutôt mal en point. A commencer par la France. L'occasion de se poser des questions sur la nation française.
Selon De Gaulle elle est une idée, une certaine idée de la France. En d'autres temps Jeanne d'Arc aurait dit de même. Mais quelle idée ? Une idée de résistance à l'inacceptable certainement. Aujourd'hui comme hier la France n'existe peut-être que lorsqu'elle sait dire non , au nom de son génie, au nom du Ciel s'il le faut !
Pour y voir clair revenons à la définition classique de la nation que nous avons appliquée à l'Ukraine dans la notre précédente. Selon cette définition, nous constatons que la nation française est bien un ensemble d'êtres humains vivant dans un même territoire Ces êtres humains proviennent ils aussi, et encore, d'une communauté d'origine, d'histoire, de culture et de traditions ? Et qu'en est-il de la langue qu'ils parlent et de la communauté politique qu'ils sont censés incarner ?
Voyons ça point par point.
Il existe bien en effet un ensemble d'êtres humains vivant dans l'hexagone et outre mer, et supposés être français. Mais à Mayotte par exemple ils sont majoritairement illégaux, venus d'ailleurs et n'appartiennent visiblement pas à la communauté d'origine, d'histoire, de culture et de traditions
S'agissant de l'origine de ces êtres humains dits français, interrogeons l'histoire. Elle nous apprend que le fond de la population française pendant deux mille ans, a été composé d'européens blancs, celtes, romains et germains, unis dans une culture commune gréco romaine et chrétienne qui fut aussi partagée par quelques peuples non blancs devenus authentiquement français par cette culture. Je pense aux Antillais par exemple, français avant les Savoyards
Puis tout a changé au 20 è siècle avec l'immigration. Les travailleurs immigrés italiens, polonais, portugais de culture chrétienne eux aussi, sont devenus français sans problème. Mais l'intégration culturelle tomba en panne avec l'arrivée d'autres blancs, nord africains et musulmans ceux-là, qui peinent à se fondre dans le moule français
Enfin aujourd'hui, en ce début de 21 è siècle, nous voyons la misère noire globalisée déferler sur la France. Il n'est plus question d'intégration mais de survie alimentaire. Il en est ainsi dans tout l'Occident. Ce déferlement de misère parle un anglais basique et sa culture est celle des images débiles des téléphones portables. Au train où vont les choses, si les flux ne sont pas maîtrisés les communautés d'origine sont vouées à la disparition biologique et culturelle. Or sans ces communautés d'origine il n'y a plus de nations ni en France ni en Occident. Dire non à la disparition de la nation française c'est aussi dire non à celle de toutes les autres nations d'Occident.
En France comme partout en Occident l'histoire des communautés d'origine n'est plus enseignée. Elle est même rejetée par la sous culture anglophone des flux migratoires mondiaux. Cette sous-culture est le produit ultime du capitalisme délinquant. Celui-ci au nom de la mondialisation recherche l'optimisation optimale et immorale du profit dans les trafics d'armes, de drogue, et maintenant de plus en plus dans le trafic d'esclaves sous couvert d'humanitarisme.
La menace concerne tout l'Occident, et la France seule ne peut être sauvée que si tout l'Occident l'est aussi. Mais pour cela il lui faut réarmer dans tous les domaines et d'abord moralement. Ce n'est qu'ainsi qu'il échappera à l'effondrement culturel entrainant son affaiblissement global et mondial.
Outre le contrôle rigoureux des flux migratoires, les questions linguistiques et culturelles deviennent capitales pour la survie des nations d'Occident. Dans ce cadre, l'hégémonie de la culture anglophone et américaine est à la fois la meilleure et la pire des choses. Pour le comprendre il faut remonter aux sources linguistiques et culturelles de l'Occident.
A l'origine celui-ci parlait français et son dynamisme politique et culturel était celui des Anglo normands. Ce n'est qu'en 1362 que le français cessa d'être langue officielle de l'Angleterre mais la devise de ce pays est toujours écrite en français "Dieu et mon Droit", Sa remise en cause est le but ultime de la subversion wokiste pour détruire l'Occident. A la vieille devise anarchiste du "Ni Dieu, ni maîtres " les wokistes ajoutent " Ni hommes, ni femmes, ni noirs ni blancs, ni frontières, ni règles, rien que des robots biologiques interchangeables et mondialisés" Ajoutons aussi qu'à terme ces robots biologiques interchangeables ont vocation ultime d'être remplacés par des robots non biologiques parlant le novenglish numérique, le français étant condamné comme la langue des derniers humains.
Historiquement le français n'a cessé d'être remplacé par l'anglais à mesure que cette langue devenait le vecteur du progrès humain partout dans le monde. Malheureusement après avoir été le vecteur du développement humain et de la liberté individuelle l'anglais est en train de devenir le support de la culture mortifère et décadente du wokisme.
Maintenir le français et la diversité linguistique est donc aussi une forme du refus d'une normalisation culturelle pervertie, hégémonique et dangereuse. La survie du français est la garantie de la liberté et de la diversité.
Pour conclure sur la nation française, la vraie question est de savoir si elle a encore envie de dire non et de refuser de s'auto dissoudre dans la décadence générale.
Si elle fait ce choix, elle ne sera pas seule car dans tout l' Occident on assiste à la montée en puissance des forces de résistance, en Pologne comme en Hongrie, mais aussi aux Etats Unis et au Québec. "Making America great again" passe par cette révolution qui ne peut commencer qu'aux Etats Unis. Et là encore nos amis américains pourront compter sur les descendants de Lafayette.