L'Amérique, comme toute puissance néo coloniale, a coutume de créer des créatures politiques à son service, avec des résultats plus ou moins heureux. En Irak ou en Afghanistan les golems politiques qu'elle avait créés se sont montrés inefficaces et se sont effondrés. Il n'en est pas de même en Ukraine où, tel le Golem de la légende juive, Zélensky est en train d'échapper à ses créateurs, c'est à dire aux services secrets anglo-saxons.
Certes il a toujours été encouragé dans son extrémisme par les éléments les plus russophobes de ces services, mais à Washington l'Etat profond américain ne souhaite pas que sa créature lui échappe et rende ingérable le système mondial qu'il contrôle encore un peu.
C'est aussi ce que pense Elon Musk, un homme qui a presque autant de pouvoir que le président américain et dont la parole a du poids ( rien à voir avec les pitreries médiatiques du dandy BHL) . Elon Musk mesure le danger de la situation pour ses propres intérêts mondiaux, et il propose très justement de consulter les populations du Donbass sur l'avenir du territoire à travers des référendums organisés par l'ONU.
Il aurait fallu commencer par là, dans l'esprit des accords de Minsk, mais Boris Johnson et les services anglo saxons ont préféré manipuler leur golem ukrainien pour les saboter.
Aujourd'hui avec les armements occidentaux le golem ukrainien échappe à tout contrôle au risque d'une terrible réaction russe. Elon Musk en appelle à ce qui reste de raison en cette guerre, mais il est bien tard. Il ne reste plus qu'à souhaiter qu'un hiver rigoureux gèle la situation et donne un espace à des négociations.