Notre Président a dit que la fête était finie. Paroles d'or que je valide, en regrettant simplement que notre Président ait mis tant de temps de temps à le comprendre, et surtout oser le dire..
Mieux vaut tard que jamais, et lorsqu'il appelle à l'unité nationale je prends, même si notre Président a tendance à dire trop souvent une chose et son contraire..
Pour l'heure il annonce la fin de l'insouciance; ce que j'appelle la fin de l'inconscience, et celle de l'abondance, ce que je traduis par la fin du gaspillage. Ceci précisé qu'est-ce qu'on fait ?
Sur le sujet j'ai des doutes, car en bien des domaines l'heure de vérité est arrivée, et je crains que notre président ne soit pas à la hauteur de la situation, il n'est pas l'homme des ruptures nécessaires. J'en veux pour preuve son attitude envers la guerre en Ukraine. Cette guerre n'est pas la nôtre, mais cela il n'ose le dire. Et pourtant, pour en finir avec les gaspillages et la rareté des ressources il faut arrêter cette guerre car toute guerre est le premier des gaspillages.
Et s'il est vrai que la liberté a un coût comme dit le Président, il faut rappeler que la liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres. Si M. Zélensky veut se battre jusqu'au bout, c'est son choix et sa liberté de le faire, mais la liberté des Français n'est pas en cause, et ils n'ont pas à payer les choix bellicistes de l'histrion de Kiev.
Pour conclure réjouissons-nous que Poutine ait pris une leçon, et veillons à ce qu'il reste enlisé dans son délire en Ukraine, mais ce n'est pas le moment d'encourager l'irrédentisme de Zélensky. Fournissons à ce dernier aide humanitaire et information militaire, mais surtout encourageons le à accepter les faits pour mettre un terme sur le terrain à un conflit qui aggrave les maux du monde, un conflit parfaitement anti écologique et gaspilleur. Mais cela le Président ne vous le dira pas car il n'a pas encore complètement touché terre. Il y a encore beaucoup d'insouciance et de superficialité en lui, il y a même un peu du Boris Jonhson en lui, en moins flamboyant et surtout en plus sobre, Dieu merci !