En cette fin août 2022 on note que Poutine gagne un léger avantage en terme d'image à Zaporija en acceptant une inspection internationale de la centrale.
Zélensky maintient son refus de toute négociation et persiste dans son rêve de reconquête du Donbass et de la Crimée. Mais peut-il persister dans ce refus alors que le soutien occidental faiblit ?
Côté européen Berlin fait la sourde oreille concernant de nouveaux armements. Les Anglais sont confrontés à une crise sociale explosive et ils sont moins farauds sur la question ukrainienne depuis le départ du flamboyant Boris. Macron n'a plus rien à dire à Poutine mais à Zélensky non plus. Certes les Américains sont toujours derrière le personnage et prêts à faire la guerre aux Russes jusqu'au dernier Ukrainien. Mais ils s'intéressent surtout à eux-mêmes et au possible retour de Trump, plus qu'à la lointaine Europe.
Côté russe Poutine est tout autant dans le déni de réalité que Zélensky. Le maître du Kremlin espère terroriser ses ennemis avec ses super bombes, mais il ne voit pas que son armée est incapable de progresser en Ukraine.
Sur le terrain rien ne bouge. A l'est rien de nouveau.