Il n'aime pas les faux prophètes de l'apocalypse écologique à la Greta Thunberg. Mais il est lui même un fou prophète et il faut le prendre très au sérieux. Par exemple lorsqu'il pose un acte prophétique en déclarant Jérusalem capitale indivisible de l'état sioniste, et lorsqu'il annonce son intention d'y transférer l'ambassade américaine.
" L'an prochain à Jérusalem", la prière rituelle de la Pâques juive est maintenant réalisée grâce à Donald Trump, n'en déplaise à l'ONU et à l'intelligentsia bien pensante internationale.
Merci Donald Trump, et tant pis pour les Palestiniens, pétrifiés tels des statues de sel, dans les résolutions préhistoriques de l'ONU de l'immédiat après seconde guerre mondiale. Ils n'ont pas compris qu'ils sont abandonnés et oubliés de tous. Dans le nouveau siècle, le respect des droits de l'homme et du Droit International est devenu très relatif. Vae victis ! Malheur aux vaincus ! Le 21 è siècle s'annonce comme celui du retour du tragique et du Sacré dans l'histoire.
Les Djihadistes l'ont compris lorsqu'ils nous rappellent qu'ils aiment mieux la mort que nous la vie. Pour répondre à leur défi une réponse religieuse et sacrée est nécessaire. Trump l'a compris d'instinct, malheureusement il n'est qu'un fou prophète.
Le vrai prophète anticipe l'avenir et non le fou perdu dans l'instantanéité de ses tweets; ce qui limite la portée du plan de paix de Trump, et cela d'autant plus que démographiquement le peuple juif est en déclin. Demain les arabes musulmans et chrétiens pourraient devenir majoritaires en Israël. Demain y aura-t-il encore un peuple juif en dehors de Meha Sharim ( le quartier orthodoxe de Jérusalem ) ?
Cela Trump ne le voit pas et il ne voit pas non plus que Jérusalem n'est pas que la capitale naturelle de l'état hébreux, mais encore et surtout qu'elle est la capitale des trois grands monothéismes; ce qui justifie qu'elle bénéficie d'un statut spécial et international.
Trump manque de vision mais il est aussi un mauvais chrétien qui ignore que le christianisme fait de l'humanité toute entière le nouveau peuple de l'Alliance.
"L'an prochain à Jérusalem" est désormais la prière commune de ces juifs, de ces chrétiens et de ces musulmans qui rêvent de reconstruire ensemble à Jérusalem, la Maison Dieu ,le Temple de l'humanité.
On peut toujours rêver direz-vous, c'est vrai et justement pour écrire cela il faut n'être ni fou ni prophète, mais simplement humain et faire siennes les paroles de Théodore Herzl : "si vous le voulez ce ne sera pas un rêve"