Comme tous les hommes politiques le pape n'aime pas la critique. A propos de son bilan financier dans le rouge, il dénonce une "stratégie de discrédit".
Il devrait pourtant se réjouir de cette évolution vers l'église pauvre qu'il souhaite. Au train où vont les choses la faillite au Vatican conduit plus vite à des réformes profondes que ne le peuvent conciles, synodes et autres conciliabules ( avec ou sans bulles )
Imaginez un peu le pape et ses pairs en caleçon dans un Vatican en ruines ?
Il faudrait bien alors inventer une autres église.
Je suis prêt à parier que du jour au lendemain tous les problèmes du catholicisme seraient résolus. Ne pouvant plus payer ses bureaucrates, l'Eglise redeviendrait ce qu'elle fut à l'origine, c'est à dire un ensemble de communautés locales auto gérées pratiquant des gnoses proches, mais non semblables.
A Rome la théologie de justification de la nouvelle situation ne tarderait pas. Par exemple la question du mariage des prêtres serait vite résolue. On ne parlerait plus de prêtres, mariés ou non, mais de responsables de communautés inséré(e)s dans la société civile.
Un exemple parmi d'autres des innombrables faux problèmes que l'institution romaine en crise est actuellement incapable de résoudre.
Bien entendu je plaisante ( un peu ) car j'aime trop le patrimoine spirituel et matériel du catholicisme pour le voir disparaître, mais il est vrai aussi qu' une restauration réussie de vieux bâtiments exige souvent que l'on abatte des murs trop vermoulus.
C'est exactement la situation au Vatican.