Jérôme Kerviel aurait rencontré le pape à Rome le 19 février et échangé brièvement avec lui lors d'une audience publique, mais selon "La croix" il n'a pas été reçu en audience privée.
C'est peut-être dommage car si le nouveau pape se veut le pape des pauvres, il devrait se faire un devoir de condamner les dérives de la finance mondialisée qui sont une cause de paupérisation.
A la frontière franco italienne Jérôme Kerviel était attendu par Mgr Di Falco évêque d'Embrun et le Père Gourier membre de son comité de soutien. Ces appuis religieux ne sont pas inattendus compte tenu de l'attitude de Jérôme Kerviel qui remet en cause désormais le 'fric' et les fausses valeurs du consumérisme.
On aimerait le croire en souhaitant qu'il ne s'agit pas là que de la com, mais surtout on aimerait savoir qui il faut croire à Rome s'agissant du rapport au pouvoir, au sexe et à l'argent. Sur ce point, le pape François a raté un signal fort en ne recevant pas de manière privée et avec beaucoup de publicité un homme qui aujourd'hui est un vrai pauvre dans tous les sens du terme.