Dans la première chronique de cette série qui suit la chronique de mes trois mois de marche à Compostelle, je vous avais raconté mon retour à Colmar en octobre 2003.
Dix ans après je continue le chemin en vivant chaque jour comme une étape d'éternité car je sais que jamais le chemin ne s'arrête. Là-dessus je vous propose d'entendre ce que disait l'ancien curé de San Juan de Ortega, un endroit mythique sur le chemin. Le vieux curé disait cecei : " Si vous deviez mourir demain sur ce chemin, dites-vous que votre vie serait accomplie pleinement car vous seriez mort en état de recherche absolue. Et lorsque vous serez revenu chez vous, dites-vous que vous serez encore plus sur ce chemin, et que vous y serez désormais toujours, car c'est un chemin qui ne connait pas de fin "
Avec une pensée pour celles et ceux qui marchent en ce moment sur tous les chemins de pèlerinage....