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La crise : une chance d'améliorer le monde.

naufrage.jpgDepuis quand parle-t-on de crise ? Depuis que le monde existe sans doute et l'Apocalypse promise en 2012 s'est produite bien des fois. Toutefois après les illusoires trente glorieuses ( illusoires parce que donnant l'impression fausse que la croissance illimitée était possible) on peut dater le début de la crise aux folles journées de 1968.

S'il faut retenir quelquechose de cette pseudo révolution, ce fut le fait que la jeunesse (dont j'étais alors) refusa d'instinct le consumérisme au profit de rêves révolutionnaires éculés, voire d'utopies rousseauistes qui firent les beaux jours de l'élevage de moutons dans le Larzac.

On peut sourire , pourtant le rêve n'était pas entièrement infondé et nous voyons bien,  près de quarante ans après mai 1968, que la révolte était justfiée.La société consumériste est aujourd'hui au bout du rouleau en Occident même si elle a encore de beaux jours en Chine, ou dans les pays émergents, qui ont tellement  de retard matériel à rattraper. Mais pas nous, et il serait temps que nous commencions à réorganiser nos sociétés vieillissantes, et en voie de désindustrialisation, dans le cadre d'une nouvelle répartition du travail au plan mondial. Vaste programme et il est utopique de croire que l'ONU  soit l'esquisse d'un gouvernement mondial. Au contraire la crise actuelle se caractérise aussi par un retour aux nationalismes et au protectionnisme.

Mais plutôt que de dénoncer en vain le sens du vent, peut-être au contraire faudrait-il s'y adapter en remettant au premier plan de l'action politique les notions de sécurité,de solidarité et de protection des plus faibles. Cela bien entendu ferait passer au second plan la folle course à la croissance et se traduirait par un appauvrissement global lié à des phénomènes de récession.

  Ne faut-il pas freiner un véhicule avant de négocier un virage ?  C'est là la problèmatique de  la crise. Malheureusement il est difficile concrètement  de mettre en oeuvre des mesures protectionnistes dans le climat d'ultra libéralisme actuel. La raison et la morale n'étant pas au rendez-vous,il faut sans doute passer par le naufrage avant de mettre les chaloupes à la mer.

 

Sur ce thème de la crise, rendez-vous à Bennwihr à" la petite vigne" le samedi 10 mars.

En savoir plus  info@le-petite-vigne.fr

 

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