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Le vieux templier - Page 306

  • Le pape en tête de gondole.

    imagesBUFV3LH9.jpgJe sais c'est pas lui, mais vous faites la même erreur que moi l'autre jour dans mon hypermarché. A l'approche du printemps la "culture", ...culture pub cela va de soi, fleurit sur les rayons de supermarché.

    En tête de gondole il y avait les livres de Juppé, Sarko et les autres et, au milieu, notre bon pape François qui fait sa pub lui aussi, alors j'ai confondu. C'est pas grave car ils sont tous interchangeables ne trouvez-vous pas ?

  • Le pape face au tribunal de Dieu

    vatican.gifIl y a 800 ans le 18 mars 1314, Jacques de Molay, le dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple, mourrait sur le bûcher de l'Inquisition. Il fut la première victime du premier procès "stalinien" de l'histoire occidentale.

    Aujourd'hui rien n'a changé. Qu'importe la vérité ! Qu'importe la justice ! Aujourd'hui comme hier l'important c'est de sauver le pouvoir.Celui du roi, celui du pape ou celui de n'importe quel président !

    Pour ce qui est du pape, aujourd'hui son pouvoir n'existe plus, sauf que l'institution vaticane ne veut pas l'admettre et s'accroche à la fiction. La Curie romaine en particulier veut continuer d'exercer son emprise morale sur les esprits et la société, y compris contre le pape s'il le faut.

    On nous présente ce dernier en effet comme un homme honnête qui voudrait réformer la corruption qui règne au Vatican. On aimerait le croire mais est-il victime ou complice du système ? Lorsque deux membres d'une commission mise en place par lui disent la vérité à des journalistes sur des pratiques financières douteuses, en particulier s'agissant des  canonisations, ils sont arrêtés par la gendarmerie vaticane. 

    Or, c'est parce qu'ils ont des informateurs au sein du Vatican qu'il est possible aux journalistes d'investigation d'écrire des ouvrages dénonçant la corruption qui règne dans l'institution romaine. Les derniers en date de ces ouvrages se nomment "Via Crucis"  (Chemin de croix) de Gianluigi Nuzzi  et "Avarizia"   (traduction évidente ) d'Emiliano Fitipaldi. Ces journalistes et ces ouvrages rendent service à l'église catholique en la rappelant à ses devoirs. Ils rendent aussi  indirectement service  au pape s'il prétend agir dans ce sens

    Plus généralement, lorsque des lanceurs d'alerte se manifestent, à Rome comme ailleurs, il faut les soutenir et non les blâmer, ou alors n'est-on pas complice de la corruption ?

    En démissionnant Benoît  XVI  a été cohérent avec lui-même. Qu'attend son successeur pour en faire autant plutôt que de dénoncer les lanceurs d'alerte ? Ou alors les bons papes ou prétendus tels, sont-ils condamnés à toujours  "couvrir" les corrompus du Vatican ? N'oublions pas que les système mafieux fonctionnent sous couvert d'honorabilité. Imaginez des démissions de pape en cascade. Elles ouvriraient, peut-être, la voie de la réforme et du salut du catholicisme.

    S'il est la victime de la Curie que l'on dit, le pape François devrait y songer. Dans le cas contraire il est le premier mafieux du système et, dans ce cas, il sera lui aussi obligé de rendre des comptes à Dieu lorsqu'il sera convoqué devant le Tribunal suprême auquel en appelait  Jacques de Molay sur le bûcher. C'était il y a bien longtemps mais rien n'a changé à Rome semble-t-il.

     

     

     

  • Vatican : la sainteté pour 400 000 €

    vatican.gif A l'heure de la canonisation de Mère Thérésa on apprend que certaines familles sont prêtes à payer 400 000 € pour faire aboutir un procès en canonisation. Ce n'est pas un scoop de ma part bien sûr mais l'estimation faite par le pape lui-même dans ses efforts pour moraliser la procédure de canonisation.

    Il vient d'approuver de nouvelles normes qui remplacent celles instituées par Jean-Paul II en 1983. Les révélations de récents ouvrages sur le financement des béatification y sont sans doute pour quelque chose. On apprend entre autres que les familles sont parfois prêtes à  payer jusqu'à 400 000 € pour faire aboutir le procès de canonisation.

    Sans commentaire. Il serait bon également de vérifier les normes définissant les miracles nécessaires à l'aboutissement du procès.

    Décidément la cause des Saints a encore de l'avenir s'il suffit d'y mettre le prix et de trouver les bon témoins comme dans tout procès. Quant à la justice divine ça c'est une autre histoire.