http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Initiation et spiritualité - Page 80

  • Confinement jour 5 Prière et guérison.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgC'est dimanche jour du prêche à l'église mais je craindrais de vous ennuyer, de vous culpabiliser ou encore de vous terroriser, à juger des discours religieux que j'entends en ce moment, toutes religions confondues.

    On entend le meilleur et le pire, le meilleur étant noyé dans le pire. Et c'est dommage. C'est ainsi par exemple que le "célèbre" imam obscurantiste de Brest vous promet l'immunité au coronavirus si vous récitez la prière islamique; ce qui à juste titre fait hurler les personnels soignants.

    Et pourtant des études américaines publiées dan "Time" dont celle du 12 octobre 1998, montrent que la prière et la foi ont des vertus curatives. L'effet placebo est peut-être une loi naturelle, et nombre de guérisons dites miraculeuses relèvent sans doute de processus naturels encore inconnus.

    Donc prier et croire en quelque chose cela aide. Notre imam obscurantiste n'a que le tort de réduire les effets bénéfiques de la prière à l'étroite vision de sa religion. La prière à la Vierge ou au Padre Pio sont tout à fait recommandables également, l'important c'est la foi et la confiance.

    Croire en quelque chose c'est bien, mais c'est encore mieux si vous croyez en quelqu'un. Même si ce n'est pas nécessairement Jésus, mais tout simplement votre amoureuse par exemple. Dieu est amour dit-on. C'est là tout le secret de la guérison….…..même si cela n'interdit pas les gestes barrières comme ils disent.

    Portez-vous bien! A +..

  • Confinement jour 2

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgLes journées passent et se ressemblent, monotones . Je mettrai peut-être en ligne ma journée type de confiné à l'intention de celles et ceux qui au loin  attachent quelque importance à mon insignifiante  personne, mais pour l'heure je veux retransmettre les pensées d'un médecin urgentiste qui méritent réflexion.

    Il s'agit du docteur Sophie Mainguy, médecin urgentiste. Ci-dessous des extraits de ce qu'elle exprime sur internet. 

    "Nous ne sommes pas en guerre et n'avons pas à l'être ...

    Il est intéressant de constater combien nous ne savons envisager chaque évènement qu'à travers un prisme de défense et de domination. Les mesures décrétées hier soir par notre gouvernement sont, depuis ma sensibilité de médecin, tout à fait adaptées. En revanche, l'effet d'annonce qui l'a accompagné l'est beaucoup moins. Nous ne sommes pas en guerre et nous n'avons pas à l'être……...

    .........Les formes de vie qui ne servent pas nos intérêts ( et qui peut le dire ? ) ne sont pas nos ennemis. Il s'agit d'un énième occasion de réaliser que l'humain n'est pas la seule force de cette planète et qu'il doit - ô combien- faire de la place aux autres……….Notre corps et notre immunité aiment la vérité et la PAIX

    …………..Nous ne sommes pas mobilisés par les armes mais par l'intelligence du vivant qui nous contraint à la pause….…………..Ce n'est pas une guerre, c'est une éducation, celle de l'humilité, de l'interrelation et de la solidarité" fin de citation.

    Commentaire du Vieux Templier.

    J'ai salué le coronavirus comme un signe des temps et son action comme une remise en cause fondamentale. Les réactions de Sophie Mainguy confortent mon point de vue, sauf qu'elle est femme, Yin,  et qu'elle oublie le Yang, le principe masculin qui fait que  la lutte, la guerre font partie du Vivant.

    Lorsqu'elle écrit que "notre corps et notre immunité aiment la vérité et la PAIX", j'écris paix en minuscule car la paix n'est que la résultante d'un équilibre qui ne peut être obtenu que par la force. Il en est de même de notre immunité, et là-dessus je ne suis pas loin de penser comme Boris Johnson qui souhaite développer rapidement l'immunité de la population anglaise en laissant faire le cours naturel des contaminations.

    S'agissant de l'effet d'annonce du président je pense qu'il eut suffit de mentionner le terme guerre une fois pour alerter sur le sérieux de la crise, mais évitons les querelles politiciennes, et retenons l'essentiel de ce qu'écrit Sophie Mainguy, à savoir  que nous sommes contraints à une pause salutaire.

     Je conclurai en rappelant que toute maladie est une crise de guérison dont l'organisme sort plus fort. C'est mon immunité qui parle,  elle se fonde sur l'optimisme et la confiance en la Vie.

     

     

     

     

  • Divin coronavirus et signes des temps.

    images.jpgNon ce n'est pas la fin du monde mais cela y ressemble. C'est de toute manière la fin d'un monde, un simple petit virus et le cours du monde en est changé. N'étant point prophète je ne me hasarderai pas  à prédire ce qui nous attend. Je constate simplement que les partisans de la décroissance ont de quoi se réjouir, la pandémie en cours remet heureusement en cause une mondialisation  écologiquement et humainement irresponsable.

    Rien ne sera plus comme avant et nous allons devoir réorienter l'aventure humaine. Est-ce un signe des temps ?

    Et ici il ne s'agit plus de prophétisme biblique mais de l'actualité la plus brûlante. Le monde de la consommation globalisée et gaspilleuse s'achève, un monde plus respectueux  de l'équilibre écologique planétaire exige d'être inventé. J'ai presque envie de crier "Alléluia ! merci petit virus! " Encore faut-il pour cela que la pandémie permette la prise de conscience de la nécessité d'un changement de paradigme spirituel. Cela concerne toutes les spiritualités bien sûr mais surtout et d'abord le christianisme.

    Courante chez les lecteurs de la Bible  l'expression "signes des temps" serait apparue avec Jean XXIII lors du Concile Vatican II. Selon cette théologie ( qui est celle de ce blog ) il ne s'agit plus seulement pour l'Eglise de garder le dépôt de la foi mais d'associer étroitement son évolution interne à celle de l'humanité toute entière.

    La pandémie en cours apparaît ainsi comme un signe des temps, le marqueur d'un tournant évolutif de l'histoire humaine, donc aussi de celle de  l'Eglise. Les enjeux environnementaux et le sort de la planète deviennent ainsi le cœur de l'annonce de la Bonne Nouvelle. La prise de conscience écologique incite les chrétiens à revenir aux sources de leur foi et de concevoir l'action de l'Eglise  dans le monde  bien au-delà de la simple institution catholique.

    Le clap de fin est aussi, et surtout, celui d'un nouvel élan de la foi.

    Prochaine note : premier jour du journal d'un confiné.