J 54 Déconfinement sans Champagne.

Est-ce le clap de fin du confinement ou n'est-ce qu'une pause ? Pour l'heure réjouissons-nous de nous retrouver en liberté surveillée. C'est dimanche et cela mérite une bouteille de qualité, mais pour le Champagne je préfère réserver le plaisir lorsque la retrouvaille physique sera le vrai terme du confinement. 

Mais pour l'heure les êtres chers sont bien au-delà des 100 kms autorisés.

Ils vont bien Dieu merci. En Alsace un de mes fils et sa femme, ont payé le prix du petit virus. Les transports sanitaires aériens de l'armée ont travaillé de manière épuisante pour évacuer des malades vers l'Allemagne. Cela mérite d'être rappelé ainsi que la solidarité européenne de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Suisse.

Les  "Américains" vont bien. Ils  sont au vert dans l'Amérique profonde et le retour  à Boston ne leur plait guère, et d'ailleurs ni Sanofi ni le MIT n'ont besoin de leur présence physique. Ils ont l'habitude du télétravail.

Quant aux" Suisses",  à Versois et en télétravail eux aussi,  ils ont vu passer le virus de près à Certova agri sciences,  et pourtant la propreté suisse est exemplaire comme chacun sait. Mais à l'hôpital de Genève pendant le weekend de Pâques, les corps s'alignaient comme dans un vulgaire dispensaire du tiers-monde. Petit virus  se moque bien de la propreté suisse !

Mais ne faisons pas de comparaisons, inutile d'accuser la Chine et ne tombons pas dans la théorie du complot car  les statistiques ne sont pas fiables. Et d'ailleurs, plutôt que de chercher des  boucs émissaires chinois, remettons en cause notre jacobinisme centralisateur incohérent et peu efficace.

Heureusement que nos maires et nos médecins ont réagi sans demander l'autorisation de Paris ! Félicitations à Christian Estrozzi et au professeur Raoult. Mais le Champagne attendra là aussi car la deuxième phase de la crise commence. Elle est de nature fondamentalement écologique et spirituelle, mais elle va se développer en termes socio économiques, financiers et politiques.  Nous devons nous y préparer en gardant foi et confiance en Dieu.

 Dieu sera mon dernier mot, petit virus  nous aide à comprendre la dimension  biologique de la foi, au point que l'on soupçonne que l'immunité est liée à  l'équilibre mental, l'être est un tout, corps et âme.

 Dieu c'est vital, ne le cherchez pas loin, il est dans vos tripes, faites leur confiance pour soigner votre âme, et vice versa. Le salut de l'âme et la santé du corps c'est tout UN.

Bon dimanche. Jetez un coup d'oeil  sur ce blog parfois, j'y serai peut-être, mais pour l'heure j'ai surtout envie de profiter un peu de la Promenade des Anglais, avec le masque bien sûr. A  Nice et partout ce sera désormais  le  Carnaval permanent ! Je sens que l'on va bien rigoler !

 

J 53 Etre un saint pour être sain ?

Encore deux jours et nous serons déconfinés mais  aussi fort ...déconfis car nous ne retrouverons plus jamais le monde d'avant, celui d'une liberté trop souvent irresponsable mais inestimable.

Désormais la mode est au masque et à l'hygiène, de quoi vous faire perdre l'envie de vivre et de faire l'amour, car  Eros et Thanatos se confrontent ouvertement.

Si tu veux vivre surtout ne m'embrasse pas !  ne me touche pas ! L'histoire n'est pas nouvelle et la syphilis fut longtemps considérée comme le fruit du péché défendu, comme le sida d'ailleurs, et voici que l'histoire se répète mais  en pire, car le péché défendu désormais c'est de ne plus pouvoir serrer la main de son voisin.

Je croyais pourtant que Jésus nous avait enseigné qu'il est bon d'aimer son prochain ou sa prochaine, mais comment faire avec les gestes barrières ?

Bien sûr petit virus fait son travail au service d'un Dieu qui en avait assez de  la moderne Sodome et Gomorrhe qu'était devenu notre monde, et certes la crise actuelle est nécessaire pour que notre planète retrouve la santé, certes, certes,mais qu'il est dur de se sanctifier ! Car s'il faut être un saint pour être sain je crains de ne pouvoir y parvenir. Et vous ?

Portez-vous bien Et à +..

 

 

J 51 Gott mit uns !

Gott mit uns ! Dieu est avec nous ! Si vous pensez cela vous êtes invincible, ou presque. Là est  sans doute la clé du succès de l'Allemagne, comme de ses déboires quand Dieu la lâche.

 Si maintenant vous regardez l'image vous y verrez des sortes de cardinaux,  ce sont en fait les juges du tribunal constitutionnel de Karlsruhe. Ce sont eux qui, au nom des épargnants allemands, viennent de demander des comptes à la BCE pour les dépenses astronomiques qu'elle engage face à la crise sanitaire.

La réaction de l'épargnant allemand est parfaitement légitime, comme celle des juges, sauf que dans cette affaire, Dieu n'est peut-être plus avec l'Allemagne. Certes, depuis la fin de la seconde guerre mondiale l'Allemagne est devenue exemplaire et, en échange, Dieu lui a donné l'ordre et la prospérité. Le problème est que ce pays est pétrifié dans des  certitudes qui ne sont qu'aveuglement face à l'évolution du monde, ses  dirigeants semblent incapables de  se hausser à la mesure de la crise. Certes la  discipline germanique et  la rigueur de la gestion, combinées au fédéralisme, sont des atouts et un exemple à suivre, sauf que, lorsque  le monde se dérègle comme en ce moment, il faut savoir changer les règles pour les adapter à un nouveau contexte.

En clair l'ordre juridique et financier qui fonde l'UE est en train d'exploser, et il ne sert de rien de vouloir le maintenir à tout prix. L'Europe attend mieux, pas sans  l'Allemagne bien sûr, surtout pas sans l'Allemagne, mais  Dieu commence à se lasser de notre voisin  endormi dans son confort et ses certitudes. 

Est-ce à dire que Dieu pourrait  de nouveau être français ? Qu'un nouveau chapitre de la Gesta Dei per Francorum reste à écrire ? Que le renouveau européen passe par celui de la France ?  J'aimerais le croire, mais j'en doute quand j'entends Zemmour rêver de vieilles lunes jacobines .

Alors que le crépuscule s'étend sur l'Europe, je n'ai qu'une certitude, moi qui connais bien l'Allemagne, sa langue et sa culture, c'est que Dieu n'est plus avec elle, à cause de ses vieux épargnants qui meurent sur leurs tas d'or, ce maudit or du Rhin qui apporte le  malheur.

Voici l'heure Nietzschéenne du grand midi.

Portez-vous bien. A +..