Religions : des chiffres et des lettres seulement ?

Au début était le verbe, c'est à dire le mot, de là à dire que le mot est au début de toute religion il n'y a qu'un pas que je franchis, mais avec quelques réserves, car il y a aussi les chiffres, et peut-être un facteur + que nous ignorons.

 

Dans le christianisme le mot est primordial et il justifie toutes les paroles en l'air dont nous abreuve le discours chrétien, celui du pape en particulier. Le judaïsme au contraire accorde plus d'importance aux chiffres et nul n'ignore que les Juifs savent compter. La cabale est un comput basé sur une combinaison de chiffres et de lettres.

L'islam  a aussi son problème de chiffre. Comme il est arrivé le dernier sur le marché,il affirme haut et fort que Mahomet est le dernier des prophètes, donc que nul boutique concurrente ne peut s'ouvrir désormais pour le concurrencer.

A l'inverse le christianisme enseigne que Jésus est le premier des Fils de Dieu, dommage qu'il affirme ensuite qu'il est l'unique fils de Dieu; ce qui le rend incompréhensible. Quant à la trinité elle est un reste du trinaire propre à la religion égyptienne avec l'histoire d'Osiris  et d'Isis.

En allant plus loin Dieu est défini comme UN à l'opposé du polythéisme et de ses innombrables dieux, même si l'hindouisme admet le Dieu Un avec Brahman à ne pas confondre avec Brahma.

Tout ceci bien sûr relativise le discours religieux qu'il ne faut pourtant pas sous estimer, car il exprime un besoin de Sacré et de Transcendance propre à l'humain, l'homme est le seul animal religieux. La religion est donc ce facteur + qui définit l'homme. Les paléontologues définissent l'apparition de l'homme sur terre au moment où il commence à enterrer ses morts. Cela donne à réfléchir.

Bon dimanche amis d'internet et que Dieu, la Force, n'importe qui ou quoi, mais surtout le Bonheur soit avec vous ! Ainsi soit il !

 

L'église gauchiste du pape François Mélenchon.

2000 ans d'imposture ça donne la photo qui illustre cette note : des murs énormes qui cachent un pouvoir devenu folklorique mais qui a encore le verbe haut ( normal puisqu'il en est issu). 

A l'origine il y a une secte juive dont les membres refusaient le culte de l'Empereur et ..le service militaire, une secte qui a fini par avoir la peau de l'Empire romain pour se glisser dans sa dépouille, l'évêque de Rome finissant par remplacer César.

Forcément 2000 ans après ça laisse des traces et des illusions. Le pouvoir du verbe ( au début était le Verbe dit l'évangile ) reste encore au pape, et comme le pape François est gauchiste dans l'âme, il en use et en abuse d'autant plus qu'il est impuissant par ailleurs.

Tout comme le christianisme originel était la religion des esclaves, celui de François se veut la religion des pauvres, des opprimés et des migrants. C'est du Mélenchon version religieuse et c'est tout aussi inefficace et hors réalité.

J'allais oublier le " Passons aux Barbares !" de Saint Augustin, lorsque l'église primitive manipulait contre le pouvoir impérial les migrants qui déferlaient sur l'Empire.

2000 ans après le pape François croit refaire le coup en accueillant les migrants, sauf qu'il se trompe s'il croit pouvoir les manipuler facilement car ils sont musulmans le plus souvent. A sa place je me méfierais de crainte de jouer l'arroseur arrosé..........

L'esprit des compagnons bâtisseurs.

Le grand auditorium de la Médiathèque de Colmar était plein le mardi 9 février 2016 pour entendre le spécialiste Claude Oberlin présenter les messages des bâtisseurs laissés sur les pierres de nos cathédrales. Présents dans la salle les gens de métier et de devoir d'aujourd'hui s'y seront reconnus.

Plutôt que des secrets ésotériques ce sont des secrets ou des astuces de métier que l'on trouve gravés dans la pierre et il faut savoir que certains procédés ont disparu à la mort de ceux qui les avaient mis au point.

Certaines couleurs de vitraux de nos cathédrales n'ont pu être reconstituée de nos jours. Mais au-delà des anecdotes sur le sujet le vrai secret des compagnons du moyen-âge est celui de la conscience professionnelle et humaniste.

Dans un monde dominé par la superficialité médiatique et les imposteurs à la mode, les descendants des compagnons médiévaux maintiennent la notion du travail bien fait et anonyme dans l'espoir que si chacun apporte modestement une pierre bien faite à l'édifice celui-ci sera beau et solide.  

Une leçon bien oubliée malheureusement.