Trump recrute en religion.

En cette période de Carnaval le grand mérite du mercredi des Cendres est de nous rappeler que le chrétien est précisément celui qui refuse le Carnaval permanent pour essayer de vivre comme il faut sous le regard de Dieu.

Encore faut-il qu'on le lui explique dans un langage qu'il comprend. Et là entre l'homélie du pape et le discours de Trump l'avantage est incontestablement en faveur du président américain.

Face à l'homme de vérité sans pouvoir réel  et empêtré dans le langage et les conceptions d'un autre temps, celui qui marque des points dans l'opinion, c'est l'autre, le malotru qui joue au bilboquet avec le monde. Un malotru certes,  mais  un malotru génial qui anticipe le grand retour du religieux en politique. Et qui entend bien s'en servir.

Rien de nouveau avec l'homélie du pape,elle finira à l'Osservatore Romano comme d'habitude. Qui s'en soucie?  Rien de tel avec le discours de Trump. Pour la première fois depuis longtemps un chef d'état occidental ose s'affirmer chrétien.Et pour cela Trump a mobilisé  TS Eliot, l'un des grands poètes américains du 20 è siècle. Le Président a ouvert officiellement l'entrée en Carême en lisant et en commentant le poème "Mercredi des Cendres"

Rien à voir avec une interminable et ennuyeuse homélie, juste quelques mots simples qui vont  à l'essentiel et surtout qui,dans la bouche du président des Etats Unis, affirment l'identité chrétienne de la nation américaine. Il faut oser le faire mais Trump joue gagnant, surtout lorsqu'il a une mention spéciale pour les catholiques. En effet le protestant Trump n'oublie pas que l'avenir du christianisme aux Etats Unis est démographiquement latino, c'est à dire catholique. Sacré vieux roublard !

Un scandale pour nos laïcards français qui ne veulent pas entendre parler de Carême mais qui s'extasient sur le "vivre ensemble " du Ramadan !

 Trump ne cesse de nous étonner et de démolir nos vieilles certitudes ! Observez le bien car il est en train de prendre de l'avance sur l'évolution des choses . Une leçon à méditer de ce côté de l'Atlantique.

Fais le Bien et maintiens le Droit !

Fais le Bien et maintiens le Droit ! Que voilà une belle devise qui réconcilie le croyant et l'incroyant, celui qui croit en Dieu et celui qui n'y croit pas. Voilà pourquoi, pour une fois nous ne parlerons pas de Dieu, mais de ce qui vient immédiatement après Lui, j'ai nommé la sexualité. 

Et là ma note pourrait devenir très pédagogique si l'actualité ne nous donnait pas une fois de plus l'occasion de rire un peu.

Fais le Bien et maintiens le Droit ! Suis mon exemple ! Vote pour moi, ! Prie avec moi ! Crois moi etc ! C'est ce qu'ils disent tous dans la politique, la religion, le sport ou  dans les médias.

Et vous les retrouvez tous déjà en enfer sur cette terre, les DSK, Weinstein, Epstein, Tarik ramadan, les prêtres violeurs et les autres. Ce sont eux qui viennent d'accueillir aujourd'hui dans l'infernal cohorte le petit dernier,  le benjamin, j'ai nommé le Benjamin Grivois, pardon Griveaux qui vient de se faire couper les c...s   le jour de la Saint Valentin !

Mais pour ne pas être sexiste n'oublions pas toutes le vieilles et jeunes putes des médias et de la politique. Celles-là  se taisent  quand elles ont le poste ou le rôle, mais elles crient au viol dans le cas contraire.

Fais le Bien et maintiens le Droit, c'est leur devise, c'est aussi la mienne,  sauf que je ne l'ai jamais proclamée  sur les estrades ou devant les micros, par prudence, car les problèmes commencent si vous mentez à ceux qui vous croient. 

Fais confiance à tes c...….s. C'est ainsi que je comprends la devise : fais le bien et maintiens le droit, bien droit jusqu'au bout,  en ton âme et conscience, mais surtout veille à ne pas te faire avoir par tous les fils de pub  du Vatican, des médias  ou de la politique ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non à la retraite, même au paradis !

La retraite existe, je la pratique, le paradis terrestre  existe aussi, j'y suis.

Et pourtant, au nom de Dieu qui est Vie, je dis non à la retraite et au paradis terrestre.. de peur de mourir vraiment, c'est à dire mourir d'ennui.

A soixante-cinq ans on déclara que désormais je serais un inactif et je fus invité gentiment à aller voir ailleurs; ce que je fis  avec joie, lassé d'être un esclave du temps, de l'emploi du temps contraint,et surtout  de faire un travail d'enseignant auquel je ne croyais pas.

Education nationale qu'ils disaient !  Je leur disais qu'il n'y avait plus ni éducation, ni nation mais ils ne me croyaient pas.  Aujourd'hui ils savent que j'avais raison mais cela ne me concerne plus.  

A 65 ans, enfin libre, je pus enfin faire ce que j'avais envie de faire, en cette Alsace que j'aime et pour laquelle je crus même devoir militer. Puis en 2018, à 80 ans, j'estimais qu'il était temps d'être enfin un vrai retraité. Adieu l'Alsace, adieu Colmar et vive Nice !

2018 fut l'année des pots d'adieu et des AG qui me permirent de passer le relais à des plus jeunes et plus qualifiés que moi.

2020 Nice. Me voici au paradis des retraités. De ma terrasse j'ai une vue sur Nice et sa baie. Tous les matins ou presque, je vois le soleil se lever sur la mer et parfois  la Corse apparaît, juste avant le lever du soleil, tel  un mirage qui sortirait des eaux avant d'y retourner.

Tous les matins je remercie Dieu de mon paradis terrestre, face à la grande bleue, cet infini qui m'attend. Je me prépare à  y plonger quand Dieu le voudra, mais pour meubler l'attente, qui pourrait être longue, je me suis remis à être actif en divers domaines physiques et intellectuels.

Retraité au paradis je suis, mais où sont les copains d'avant ? La moitié d'entre eux a disparu et ceux qui restent ne sont guère valides parfois. C'est à eux  que je pense en glissant le long de la promenade des Anglais sur mes  rollers. A quoi bon avoir du temps si l'on ne peut plus parcourir l'espace ?

Chanceux oui mais lucide,  je ne vais tout de même pas passer l'éternité à améliorer mon russe ou à faire du roller sur la promenade des Anglais ! Même 200 ans je ne prends pas,  et je dis non à la retraite et  au paradis des fils de pub !

Je  veux seulement marcher plus loin, toujours plus loin tant que je le peux. Voilà mon paradis..... au-delà, quand je ne pourrai plus avancer, quand je devrai faire la pause.. pour mieux avancer...au-delà !