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Agenda - Page 147

  • Allo François ? Non ici c'est Greta !

    images.jpgSource le blog Belgicatho.

    Du 19 au 21 novembre dernier, le pape avait réuni en  visioconférence à Assise 120 jeunes économistes et futurs décideurs pour parler d'économie, façon François revisité à la Greta Thunberg.

    A Assise  la parole était  à la jeunesse ! Que l'on oublie le vieux monde et les vieux ! Sauf que François………….passons ! Ne soyons pas ironique, et voyons le contenu de ces trois journées de discussions juvéniles.

    Rien à redire sur le constat, à savoir que le monde actuel a besoin de changement et il est vrai que certains slogans vont dans le bon sens. Qui est contre la lutte contre les inégalités, l'importance du bonheur plus que le PIB, la transition énergétique ?

    Il est déjà moins sûr que les  sociétés d'Europe du nord soient plus heureuses parce qu'elles ont les plus faibles inégalités,  beaucoup d'impôts et de nombreux services. Le taux de suicide dans ces pays est nettement plus élevé qu'il n'est en Italie ou en Grèce. Le bonheur ne se mesure pas en statistiques, et à  Assise on aurait plutôt attendu  que l'on mentionnât le modèle des petits états himalayens bouddhistes qui essaient de définir le BIB, ou  Bonheur Individuel Brut en introduisant des paramètres spirituels. A Assise on aurait pu attendre que l'on cherchât des pistes de ce côté, mais  justement la spiritualité n'était pas à l'ordre du jour à Assise. 

    Dommage car partant d'un bon constat et avec plein de bonnes intentions  ( mais il est vrai que l'enfer en  est pavé) les pistes et les directions proposées furent très peu novatrices et ne firent que reprendre les vieilles lunes gauchistes de la culpabilisation des pays riches industrialisés. C'est pourtant grâce à eux que la pauvreté a reculé  dans les pays pauvres et que les famines ont disparu. Quant à l'idée d' un transfert massif de richesses du nord vers le sud  elle est tout simplement folle. La richesse n'est que l'indice d'un niveau culturel. Tant que le niveau culturel africain sera ce qu'il est, transférer la richesse du nord en Afrique n'aboutirait qu'à un énorme gaspillage qui ruinerait le nord sans  enrichir l'Afrique.

    Enfin et surtout il est faux d'attendre que le bonheur humain dépende de  " nouvelles structures". S'il est vrai que  la richesse ne rend pas heureux,  aucune "nouvelle structure" ne peut rendre un homme heureux s'il n'a pas la dimension intérieure et spirituelle qui le permet.

    C'est ce que les chrétiens parlent de la conversion au Christ. Mais  il n'en a pas été question à Assise. Pourquoi ?

    Parce que le pape ne connait que la Com à la Thunberg ?

    Certes,  car le climat est  à la mode dans les médias, mais la question est sérieuse, et il est normal que l'église catholique s'y intéresse. Ce qui n'est pas normal par contre c'est son silence sur Dieu et sur elle-même.

    Avant que  de parler  de " nouvelles structures" séculières et écologiques, le pape ferait mieux de s'intéresser à la "structure ecclésiale" dans la perspective d'une réforme de  l'institution ( incluant celle de son statut personnel). Ce n'est qu'après cette réforme qu'elle pourra enfin présenter le Christ de manière moderne, au-delà même de l'histoire de Jésus. Peut-être pourra-t-elle alors  trouver un écho dans la quête de vérité  intime qui est en chacun de nous.  

    "Je suis la Voie, la Vérité et la Vie "au cœur de la conscience de chacun.

    A quand une réunion théologique chrétienne œcuménique pour en parler  ?

  • il n'y a pas de thérapie contre l'islamisme.

    120px-Flag_of_Saudi_Arabia_svg.pngCette note est une traduction de mon article précédent en Allemand, publié en réaction à  l'opinion exprimée dans le journal Die Welt du 10 11 2020 selon laquelle l'islamisme relève d'une thérapie.

    Eh bien non il n'y pas de thérapie contre l'islamisme, pas plus qu'il n'y a de thérapie contre l'homosexualité .(A noter que ceux qui s'insurgent contre les thérapies contre l'homosexualité  sont les mêmes qui prétendent soigner les enragés du Djihad.) Bizarre tout de même, mais passons  car le constat est grave, particulièrement en Allemagne.

    En fait, en Allemagne comme partout en Europe, les élites se refusent à associer islam et terrorisme au nom du  "pas d'amalgame". En Allemagne comme chez nous on compte sur la psychiatrie pour guérir les terroristes. Cette attitude est incroyablement naïve et irréaliste.

    Au lieu de poser la question de l'islam dans une société moderne, nos voisins continuent de vouloir "soigner" les islamistes et en faire de bons citoyens allemands.

    La vérité est qu'il n'y a pas  de thérapie à l'islamisme, parce qu'il s'agit d'un problème culturel collectif et non de quelques cas psychiatriques. La lutte contre l'islamisme exige une  action politique et culturelle reposant sur une analyse juste de le présence de l'islam dans la société européenne.

    Cette société est  sécularisée et décadente. Et elle est décadente justement parce qu'elle est  sécularisée, parce qu'elle a évacué Dieu des problématiques sociétales. La solution consiste à remettre Dieu au cœur d'un projet politique européen. Après, et après seulement, il sera possible de régler la question de l'islam et du terrorisme qui va avec en Europe. Une Europe sans Dieu, surtout une France sans Dieu ,ne le peut et sombrera.

    Au contraire, dans une Europe fermement  ancrée dans ses valeurs judéo-chrétiennes, l'islam sera amené, de gré, ou de force, à  reconnaitre le Dieu de  l'Occident, le Dieu de la liberté humaine.

  • Es gibt keine Therapie gegen den Islamismus.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpg Diese Notiz ist eine Reaktion auf den Artikel : "es gibt eine Therapie gegen den Islmismus" in der Zeitung  Die Zeit ( 10 11 2020 ) 

    Leider gibt es keine Therapie gegen den Islamismus, genauso wie gegen die Homosexuälitat . Aber  diejenigen die die Djihadisten heilen wollen, lehnen die Therapie gegen die Homosexualität ab. Es ist seltsam...aber lassen wir uns weiter machen, denn der Fall ernst ist, insbesondere in Deutschland

    In der Tat weigern sich die Eliten, in Deutschland wie überall in der EU, den Terrorismus, im Namen  der "nicht-Verschmelzung", mit dem Islam in Verbindung zu bringen. In Deutschland wie bei uns  erwartet man von der Pyschiatrie eine Heilung der Terroristen. Diese Haltung ist erstaunlich naiv und irrealistisch.

    Anstatt die Frage der Islam in einer modernen Gesellschaft zu stellen, glauben unsere Nachbarn weiterhin sie werden die Islamisten "heilen" und sie zu guten deutschen Bürger machen.

    Die Wahrheit ist, dass es keine Therapie für den Islamismus gibt ,weil es sich um ein kollektives kulturelles  Problem handelt, und nicht  einige psychiatrische Fälle.

    Der Kampf gegen den Islamismus fordert eine politische und kulturelle Aktion, die auf einer korrekten Analyse der Präsenz des Islams in der europäischen Gesellschaft, beruht.

    Diese Gesellschaft ist säkularisiert und dekadent. Sie ist aber deshalb dekadent weil sie säkularisiert ist, weil Gott, von den gesellschaftlichen Problemen, ausgeklammert wurde.

    Die Lösung besteht darin, Gott im Mittelpunkt eines politischen europäischen Projekts, zurückzustellen. Erst danach wird es möglich sein die Frage des Islams, beziehungsweise des Terrorismus zu klären.

    Ein Europa ohne Gott, insbesondere ein Frankreich ohne Gott, wird untergehen.

    Im Gegenteil, in einem, in seinen jüdisch-christlichen Werten, fest verankerten  Europa, wird der Islam bereitwillig oder nicht, gezwungen sein, den Gott des Westens, den Gott der freien  Menscheit,  anzuerkennen.