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  • La paix par la raison.

     

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    Sans oublier les horrible guerres inter africaines non médiatisées,  la paix se fait attendre sur cette terre. 

    Pour ne mentionner que Gaza et l'Ukraine quelle est la situation ? 

    A Gaza d'abord. 

    La mort de Yahya Sinouar renforce la position de Benjamin Netanyahou. Soutenir ce dernier n'est pas incompatible avec la recherche d'un cessez le feu . Malheureusement la diplomatie française et présidentielle semble incapable de défendre cette position d'équilibre. 

    Qui ne souhaite en effet un cessez le feu le plus tôt possible à Gaza ? Mais encore faut-il aussi le vouloir aussi en Ukraine pour être cohérent, or  ce  n'est pas le cas, et l'on ne peut se réclamer du Droit en Ukraine et l'ignorer au Moyen orient, prétendre défendre un état souverain ici, et lui refuser de se défendre là-bas. On ne peut être belliciste en Ukraine et prêcher la paix à Gaza.

    La paix n'est pas affaire de cœur mais bien de raison, or le  moment est peut-être venu d'être réaliste,  à Gaza comme en Ukraine. Dans les deux cas, un des partis domine la situation sur le terrain. L'heure des comptes est venue et pourtant, ni le Hamas ni Zélensky ne l'admettent. Le premier sait qu'il peut exister  virtuellement encore longtemps avec l'aide de ses idiots utiles de l'Onu et de la diplomatie française, le second, maintenu sous transfusion par l'Amérique, fuit dans le délire d'un "plan de victoire". Ce dernier n'est rien d'autre que la nième version d'une politique qui consiste à entrainer l'Occident  toujours plus avant dans la confrontation avec les Russes.

    La raison n'est au rendez vous nulle part, et pour conclure il faut bien admettre que Netanyahou est contraint de continuer la guerre, tout comme l'Occident de céder au chantage militaire de  Zélensky.

    Comment en sortir ? En admettant la nécessité d'avoir un interlocuteur à qui parler. S'agissant de Gaza le monde arabe sunnite  pourrait être cet interlocuteur dans le cadre d'un projet de réorganisation de tout le Moyen Orient. A ce jour rien n'est en vue hélas et ni l'Amérique, ni encore moins l'Europe ne peuvent y changer quoi que ce soit.

    Il n'en est pas de même en Ukraine. Dans ce pays l'interlocuteur de l'Occident existe et ce n'est pas Zélensky mais bien  la Russie.

    En Ukraine  la Russie instrumentalise le sud global contre l'Occident à partir d'un conflit local dans lequel l'Occident s'est laissé entraîner à son corps défendant. La confrontation militaire est devenue une péripétie  dans une révolte mondiale anti occidentale que l'Occident n'a pas vu venir et qu'il n'a pas pensée stratégiquement. Il est donc en porte à faux et victime du maître chanteur Zélensky. Pour en  sortir il lui faut donc admettre qu'à l'échelle mondiale la perte du Donbass et de la Crimée n'aurait guère d'importance et pourrait être compensée en d'autres domaines dans le cadre d'un accord avec les Russes.

    Pourquoi pas dès lors  obtenir une trêve avec  la Russie pour geler le conflit, et donner à l'Occident le temps de se réorganiser ? Le temps dont il a besoin pour se mettre sur pied de guerre et  préparer  sa riposte globale au défi auquel il fait face partout dans le monde.

    Un trêve vaut toujours mieux que le pire, et en Ukraine le pire serait l'envoi de troupes de l'Otan alors même que l'Amérique devient un allié peu sûr, avec ou sans Trump.